L’instant critique qui se fait un peu tardif mais à ma décharge, c’est un album qui s’inscrit dans le temps..
Très bien accueilli par le public avec son projet « Le Lipopette Bar » sous le mythique label Blue Note, on attendait la prochaine livraison d’ Oxmo Puccino avec impatience. Va-t-il revenir avec un album concept ou un album traditionnel ? La réponse se trouve dans la deuxième partie de la question avec « L’Arme de Paix », cinquième galette du « black Jacques Brel ». Ce surnom prend d’ailleurs tout son sens avec cet album qui tend à se rapprocher un peu plus de la chanson française. On y trouve d’ailleurs un bel hommage à Jacques Brel sur « Sur la route d’Amsterdam » accompagné d’une invitée inattendue en la personne d’Olivia Ruiz. Tout comme le reste de l’album on notera le soin particulier apporté aux instrumentations et aux mélodies (Vincent Taeger et Vincent Taurelle, déjà de la partie de son projet Jazz sont toujours là). Concernant les textes, on retrouve un Oxmo Puccino jonglant avec les mots et les rimes avec toujours autant d’habileté, explorant avec sagesse les thèmes de l’amour, l’amitié ou encore du temps qui passent.
Moins sombre mais toujours poétique, on regrettera quelques refrains faciles qui ne nous feront toutefois pas bouder ce disque. Oxmo nous prouve une nouvelle fois avec L’Arme de Paix qu’il est un personnage à part dans le rap français. Un album à contre-courant, loin des voix vocodés et des sons « dirty south » à la mode, ce qui le rend encore plus agréable à écouter.
Assez d’accord avec toi même si je n’ai pas aimé le duo avec olivia ruiz. Cela reste tout de même un très très bonne album a écouter lentement, dans un canapé, bien lové.
Même après plusieurs écoutes, je suis toujours sceptique quant au duo avec Olivia Ruiz.
Par contre, on m’enlèvera pas de la tête que le morceau Tirer des Traits est une explosion lyrique et musicale de ouf. L