Wave Machines // Festival Clap Your Hands – Day 3

Wave Machines // Festival Clap Your Hands – Day 3

Mercredi soir (17/04), le Café de la Danse a ouvert ses portes et surtout offert sa scène au groupe anglais de Liverpool,  Wave Machines. En première partie du groupe BRNS (prononcez Brains), Wave Machines a eu l’occasion de présenter son tout nouvel opus « Pollen » au public parisien.

 

20h15. C’est rare d’aller à un concert et de n’y aller que pour voir la première partie.  Il s’avère que ce soir, la tête d’affiche pour moi, c’est Wave Machines. Je ne cesse d’écouter leur dernier album et il fallait que je puisse les voir sur scène pour enfin savoir si ce groupe était aussi audacieux en live qu’en studio et donc à la hauteur de mes espérances.

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Devant une salle surchauffée et déjà bien remplie pour une première partie, le groupe fait son apparition. Le leader et chanteur Tim Bruzon se positionne au centre de la scène,  tandis que le synthé résonne et ouvre le bal avec « Home ».  Aussitôt, je remarque que les quatre membres du groupe sont omniprésents sur scène et qu’aucun ne prédomine. La voix de Tim monte haut et suit l’escalade de ce titre sens-ascensionnel.

Les synthés et les boîtes à rythmes s’affolent sur « I hold Loneliness », extrait de leur nouvel album « Pollen ». L’air électronique et digital ne dénature pas la prestation scénique et surtout la substantifique force de la mélodie.

 

 

Sur « Counting Birds », le jeu des chaises (ou plutôt des instruments) musicales commence. Tim prend alors la place du clavier soutenu par les chœurs formés par  James (clavier / synthé) et Carl (guitare). Tim avec une aisance sans pareil fait varier sa voix, en passant des graves aux aigus sans complexe. La batterie de Vidar claque de plus en plus fort.
Les morceaux s’enchainent et chacun des membres du groupe, prend part au chant et les instruments deviennent interchangeables. Je découvre avec surprise et étonnement, qu’ils sont tous multi-instrumentalistes et qu’ils le font avec une aisance déconcertante.

L’énergie déployée dans la musique mais aussi dans la présence scénique entraîne le public dans une douce effervescence. Depuis le début du concert, la salle a gagné quelques degrés.
Pour ravir leurs fans (et il y en a quelques uns), le groupe interprète des morceaux de leur précédent album « Wave if you really there » comme « Keep the lights on », « Dead Houses » dont la signature musicale est clairement plus rock. Les réactions du public sont d’ailleurs plus prononcées sur les anciens morceaux.

Au bout de ¾ d’heure, le concert s’achève après un rappel généreux de trois titres dont le délicat et onirique « Pollen » que je trouve particulièrement sublime. La communion avec le public parisien est totale. Le groupe s’attarde et peine à quitter la scène. On les imagine rester encore longtemps. Gageons que pour la prochaine date parisienne, ce seront eux, les têtes d’affiches.

 

http://ziknation.com/pollen-wave-machines-19536/

 

L’album « Pollen » est disponible depuis le 21 janvier 2013.


 

www.wavemachines.co.uk/

 

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