Olivia Ruiz l’ex femme chocolat monte en grade et devient Miss Météore. Voici son troisième album studio, sur lequel on retrouve essentiellement des chansons écrites à 4 mains avec Mathias Malzieu, chanteur de Dionysos, qui a coréalisé ici avec Alain Cluzeau et Ruiz.
C’est une pop vitaminée, portée par une voix bien identifiable qu’on adopte (Les Météores) ou rejette illico (dans les morceaux en anglais, par exemple, avec un accent terrible). Pas de demi-mesures chez l’ex-star-académicienne qui se permet une incartade rock à la Dionysos ne collant pas du tout à son style. Miss Météores part en tous sens, séduit et rebute à la fois. Ça manque de cohérence.
C’est amusant, au contraire j’apprécie ce coté plus accessible pour le grand public, cette touche de fraicheur qui donne un peu de swing dans sa musique. Son nouvel album a un coté plus mélodieux que les précédents.
Après je suis d’accord, sur le personnage, sa façon d’être, de vivre par « accout » (c’est comme ça que je le ressent moi ^^), ça colle peut-être un peu moins bien.
Au risque de paraitre pédant, je n’ai jamais trouvé le début d’un commencement d’interet chez cette jeune femme, surement charmante, clairement mimi. Mais alors, ces chansons, ces compositions… au secours quoi. Sortez moi de là, de ce son qui se veut hérité des Tetes Raides et de toute cette mouvance là… le talent en moins. Je comprends pas. Mais vraiment pas. 🙁
Je trouve cet album très agréable à écouter, avec plein d’influences différentes grâce aux duos avec Coming Soon, Lonely Drifter Karen… mais Olivia Ruiz arrive à garder son propre style et c’est ça qui est incroyable! En plus c’est la seule ex-star académicienne qui a su connaître un succès sans tomber dans la variété. Je dis chapeau! J’attends encore de la voir sur scène…