Première partie
Le concert débute avec l’apparition de Flairs, l’illustre inconnu (l’est-il encore ?) responsable du très funky « Better Than Prince » qui a pas mal tourné sur les blogs l’année dernière. Son set est d’ailleurs à l’image de son single, groovy et funky à souhait !
Je ne sais pas si Lionel Flairs joue de la basse mieux que Prince mais sa prestation restera encore un peu sage pour l’arriver des Birdy Nam Nam mais parfait avant d’accueillir ce qui va suivre.
La suite, c’est un groupe que j’ai découvert sur place, les Canadiens de Thunderheist, un duo electro/hip-hop qui lorgne aussi vers la disco/pop et la crunk musique.
Pendant que Grahm Zilla, derrière les platines, balancent ses sons futuristes et ses fat beat, Isis, la MC, fait « jumper » l’Olympia avec son flow, qui a certains moments fait agréablement penser à Missy Eliott ! L’énergie d’Isis sur scène surprend et conquit le public, elle finira même portée par la foule !
Il n’y a pas de doute, cette fois-ci l’ambiance est à point ! Si vous avez besoin de chauffer une salle, faites appel à Thunderheist !
Birdy Nam Nam
Il est presque 22h00, le moment d’accueillir les quatre fantastiques du vinyl que tout le monde attendait, les Birdy Nam Nam.
Le public, déjà conquis, est chaud bouillant et prêt à se dandiner dans un Olympia transformé pour l’occasion en un temple de l’électro ! Oui électro, car du chemin a été parcouru depuis leur premier opus (voire même depuis les Scratch Action Hiro pour ceux qui suivent). Le Hip-hop abstrait a laissé place à un son nettement plus électronique qui tend vers des influences rock. Une bonne chose quand je vois comment le public réagit, car ce soir, Dj Pone, Need, Little Mike et Crazy B ont décidé de mettre en pratique leur « manuel pour une émeute réussie ».
La salle mythique parisienne devient en l’espace de deux soirées (ils ont remis ça le lendemain) le nouveau club électro de la capitale . Dj Pone et Little Mike, les plus expressifs des quatres, enflamment le public au micro « Ce soir Paris va mettre à l’amende toutes les autres villes !« . De la fosse au balcon, la foule devient complètement hystérique. « Abbesses« , « Worried » ou encore « Parachute Ending » mettent le public en transe. Tout le monde est debout, danse et bouge aux rythmes des sons nerveux produits par le quatuor. J’ai rarement vu l’Olympia dans un tel état ! Il n’y avait qu’un virus à attraper ce soir là : la danse !
A presque deux heures de show, deux rappels plus tard, et des litres de sueurs évacués, on peut dire que les Birdy ont réussi à créer l’émeute ce soir là et ce, malgré que je ne sois pas complètement emballé par leur dernier opus. Bref, j’y serais bien retourné le lendemain.
Je veux encore du BNN
Moi aussi ! Moi aussi !!!
Je suis allé les voir lorsqu’ils sont passés à Toulouse (Le Phare à Tournefeuille) le 12 mars pour être précis, et honnêtement cela faisait des années que je n’avais pas fait un concert ou un festival avec un tel ressentit à la fin. Tout simplement énorme. J’étais même prêt à aller sur Bordeaux pour les revoir le lendemain.
Si vous avez l’occasion de les voir, n’hésitez pas !! 🙂