Sandrine vous les avez présenté à l’occasion de la sortie de leur premier album, je vous livre aujourd’hui ma critique…
Après avoir lancé une coupelle de singles à succès, Late of the Pier, quatuor britannique issu du centre de l’Angleterre, lance Fantasy Black Channel.
Un premier album doté du sceau «succès garanti» grâce à l’imparable griffe de producteur d’Erol Alkan. Bon, c’est sûr qu’à la première écoute, on se dit qu’ils ne réinventent pas la roue, les copains, et que leurs envolées musico-lyriques sonnent un peu comme celles des Klaxons.
Mais attention. Plus le disque tourne, plus on se dit: «merde, c’est vraiment fort, ce truc.»
Parce qu’il y a du glam, d’la pop, du rock, de l’électro. Il y a du Roxy Music, il y a du Bowie…Il y a aussi la voix nasillarde du chanteur, Samuel Eastgate, alias Dust, qu’on a tour à tour envie de claquer et d’inviter à notre loft party.Il y a les synthés qui rythment les airs dance rock déchaînés que sont Focker ou Whitesnake.Ou encore la plus funky et savamment intitulée The Bears Are Coming, un tube que les gars de Metronomy se font désormais un plaisir de remixer.
C’est un joyeux bordel qui se déguste de A à Z, de 1 à 13.Oui, oui, c’est bon à ce point-là.
Oh oui, un groupe tout à fait excellent.
Tsugi les avais comparé à Joy Division pour le style entre clair/obscur, joie/ désespoirs, je trouve que c’est tout à fait ça.
Une musique qui donne envie, plein de pêche.
En plus le prix de l’album est tout doux ^^