Malgré l’intérêt certain de chaque titre, le style de Torrini, parfois langoureux, parfois sautillant, semble sans cesse se remettre en question.
Faisant brillamment la navette entre Bjork, Johanna Newsom, The Concretes et Regina Spektor, l’atmosphère fait un parcours indécis à travers tous ces styles, exploités pourtant avec un talent remarquable.
Certaines chansons sont d’une audace excitante, comme Jungle Drum, qui use d’onomatopées exotiques dans un refrain à cachet unique.
Au final, en ne sacrifiant qu’un peu de son savoir-faire au profit d’une sélectivité plus pointue, l’équipe de Torrini aurait pu sortir un dix titres génial plutôt que cette bonne douzaine un peu plus diluée.
La Session live: Emiliana Torrini
envoyé par liberation
pourquoi 4 étoiles, c’est presque contradictoire avec l’appréciation « moyenne plus » ?
Car comme je l’ais dit si ce disque ne se dilué pas un peu il aurait été génial et aurait mérité les 5 étoiles;)