LesInRocks Festival #2 : Kitsuné Maison en vrai

LesInRocks Festival #2 : Kitsuné Maison en vrai

Years and Years @ Les InrocKs Festival

Pour notre deuxième soirée au festival des InrocKs on était présent aussi bien à la Cigale (on vous raconte ça bientôt !) qu’à la Boule Noire pour la soirée du label parisien Kitsuné. Toujours à la pointe pour dénicher de petites pépites prêtes à faire danser la planète, on est à la fois curieux et impatient de voir ce que nous apportera cette 14ème édition. 

Pour commencer, Years & Years
Avec Years & Years, le label nous rappelle à ses bonnes habitudes : le groupe londonien balance des mélodies electro-pop entrainantes à base de guitares et de synthés. Là où ça change et que ça devient très intéressant c’est la voix de leur chanteur, Olly Alexander (au passage ex-acteur dans la série tv Skins). Le jeune kid a une voix de crooner avec laquelle il joue avec une incroyable facilité sur des titres comme Traps ou I Wish I Knew… Derrière son look d’ado, le jeune homme porte à lui seul le groupe (ils sont d’ailleurs 3 au lieu de 5 ce soir).
Le set n’est pas parfait, la musique manque un peu de consistance mais il y a déjà le talent. Olly a l’air complètement excité de jouer à Paris. Drôle et touchant à la fois. C’est aussi ça la fraîcheur.

Portland
Deuxième groupe à se présenter et seuls français sur scène ce soir, le trio Portland prend les manettes de la suite de la soirée. Le style est nettement plus pop dance, période eighties. Les influences de la madone sont flagrantes mais le résultat est très (trop ?) acidulé. On pense aussi à Samantha Fox ou à Kim Wilde, la faute sans doute à ce blond platine arboré par la chanteuse Lily et à sa voix sexy. Le single « Deezy Daisy » reste facilement en tête. C’est sympathique mais on reste sur notre faim, déçu. Ca manque de quelque chose pour vraiment décoller. Une empreinte plus personnelle peut-être. On écoutera l’EP sorti en septembre pour en avoir le coeur net…

Pour finir, Swim Deep
Le plus rock et probablement le plus attendu de la soirée. Les membres du groupe signe le choix du look le plus douteux de la soirée pour leur première scène française. Austin Williams, le leader a probablement emprunté son pull et sa coiffure à sa vieille tante.. Ne pas juger sur l’apparence. Sous le papier peint jauni de tata, c’est du joli béton qu’on trouve. Les kids de Birmingham envoient bien mais ça reste plutôt sage jusqu’à leur reprise réussie de Girls Just Wanna Have Fun de Cindy Lauper, bien cool. La suite reste sur le même ton avec King City, single en puissance tiré de leur album « Where The Heaven Are We« . Leur musique sent bon le soleil malgré la pluie qui s’abat à l’extérieur de la Cigale. Les titres s’enchainent sans véritable temps mort jusqu’à She Changes The Weather. Les titres sont bons, leur set était sérieux, trop peut-être.. mais Swim Deep reste un groupe à suivre (même si on n’aime pas leur look !).

Graphic & Web designer, amateur de dessin, de photos et de musique. Baladeur numérique sur pattes, blogueur...parfois. e-Picurien ;-)

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