1968, la révolte gronde et se répand comme une trainée de poudre en France. Dans ce grand fracas, la musique, vecteur important de la mutation d’une société qui ne se reconnait plus dans ce monde vieillissant aux valeurs d’un autre age, joue un rôle de messie (plus populaire que le Christ disait Lenon). 1968, c’est la sortie de deux albums majeurs, The White Album, des Beatles, et Beggar’s Banquet chez les Stones… . Mais c’était oublier l’un des albums que je préfère, The Zombies, Odessey and Oracle, avec sa superbe jacket totalement psychée.
1968, au milieu de cet élan, le caribou chante (ok, je sors). Un groupe de musique, The Zombies, au nom assez … foireux on le reconnait, sort un immense album, Odessey and Oracle. Bon j’aurais aimé vous le mettre en entier, mais c’est assez dur de le trouver donc bon ce sera des vidéos Youtube.
Au panthéon du rock en Angleterre, on retrouve les Stones, les Beatles les Who et les Kinks dans le tiercé gagnant. Très peu connaissent The Zombies, qui avait tout le potentiel pour devenir un succès mondiale si ils n’avaient pas subit ce terrible revers, passer après les Stone et les Beatles. Histoire classique? Odessey and Oracle devient un flop à sa sortie, ils se séparent, les ventes explosent l’année suivante… trop tard, le groupe est dissous. Petit extrait de wikipedia qui résume très bien la philosophie :
« L’album, que beaucoup tiennent aujourd’hui pour le « Pet Sounds anglais » (Note de Moi : PetSound est le meilleur album des BeachBoys considéré comme un des albums les plus complexes, au même titre que Sergent Peppers des Beatles) , est auto-produit, le « e » à « Odyssey » est volontaire (Note encore de moi : apparemment, le graphiste aurait fait une erreur mais comme ils avaient pas assez de sous pour la refaire bah tant pis), le budget est dérisoire, puis CBS/Columbia hésite à sortir le disque d’un groupe qui n’existe plus… Odessey & Oracle finit par sortir en juillet 1968. L’album, ainsi que les premiers singles qui en sont tirés, font d’abord un flop, avant que, fin 68 – début 69, la chanson Time of the Season n’atteignent le Top 5 aux États-Unis (mais toujours pas en Angleterre…). Les maisons de disques recommencent alors à s’intéresser au groupe et à son éventuelle reformation, mais Rod Argent et Chris White ont déjà commencé à travailler sur un nouvel album (Argent), et Colin Blunstone entame une carrière solo. «
Allez, je n’en dis pas plus et je vous mets deux trois chansons pour comprendre tout le génie de ces types :
A cela j’ajoute un autre de leurs tubes :
Franchement, que c’était bon les années 60 et 70 !
Vraiment très bien!
Terrible… J’adore !