Posts by: Félix

Graphic & Web designer, amateur de dessin, de photos et de musique. Baladeur numérique sur pattes, blogueur...parfois. e-Picurien ;-)

Troisième et dernière journée de l’édition 2017 de la Fnac Live. On rechausse nos baskets, prépare la crème solaire et les lunettes de soleil nos appareils photos pour ce dernier rendez-vous musical place de l’Hôtel de Ville. Entre découvertes (Eddy De Pretto, Aliocha) et live attendus (Julien Doré), on vous raconte ça en photo juste en dessous.

Eddy De Pretto

On avait entendu que du bon sur lui, d’ailleurs les premiers titres disponibles sur la toile abondés dans ce sens. La musique d’Eddy De Pretto est inclassable. Rap ? R’n’B ? Chanson française ? On dira les trois à la fois, ses influences allant de Brassens à Booba en passant par Frank Ocean. Sur scène, il dégage un certains magnétisme et son apparence fragile tranche avec une gestuelle plus « hip-hop » voire « gangsta ». Déjà lauréat des InrocksLab et vainqueur du prix Inouïs du Printemps de Bourges, Eddy De Pretto sortira son EP à la rentrée et on est sûr qu’on entendra à nouveau parler de lui. On le met sous surveillance !

Valerie June

Nouvel album et nouveau passage à Paris pour Valerie June. La chanteuse américaine est venu défendre The Order Of Time. Moins rock, plus country et folk, Valerie n’a pas réussi à emballer le public du parvis. Sa voix si particulière crée un véritable clivage. Soit on aime, soit on déteste. On ne vous cache pas que notre équipe n’a pas été conquise…

Aliocha

Autre découverte du festival, le franco-canadien Aliocha. D’ailleurs quand il nous a dit qu’il arrivait du Canada on avait du mal à le croire sans ce fameux accent. Accompagné simplement de sa guitare, Aliocha chante des chansons douces en acoustique.  Émotions et fraîcheur venue du Québec, on ne dit pas non sous la canicule parisienne. Plus sérieusement, on s’est senti ailleurs (sur la route, sur une plage) en écoutant sa voix  et rien que pour ça, c’était bien.

The Horrors

1ère date en France depuis l’annonce de leur nouvel album « V », The Horrors se présentait sous un ciel bleu et ensoleillé devant le public parisien. Pas du tout aidé par le son (il y a eu des problèmes techniques), ni par la programmation qui n’a pas préparé l’audience à cette débauche de décibels. On sentait le groupe un peu perdu dans ce festival. Ils auraient sans doute mérité de jouer à un autre moment ou dans un festival plus rock.

Clara Lucciani

En écho à la performance d’Aliocha, Clara Lucciani s’est présentée seule avec sa guitare (électrique cette fois) et ses machines. Un peu impressionnée de se retrouver face de 30 000 personnes ( !?) mais visiblement heureuse d’être là, Clara a charmé le public de l’Hôtel de Ville avec ses ballades électriques (Monstre d’Amour <3). 20 minutes c’était court mais suffisant pour vouloir la revoir.

Julien Doré

Celui que tout le monde attendait, c’était lui. Suffisait de voir la fil d’attente du côté des VIP, celle pour les photographes et le premier rang qui était déjà là depuis 16h pour comprendre. A quelques minutes de l’entrée en scène on sentait l’effervescence. Julien Doré revient au festival cette année en tête d’affiche et se montre dès les premières minutes plus qu’à la hauteur. On peut ne pas être fan et reconnaître là un véritable artiste live. Virevoltant d’un bout à l’autre de la scène, secouant sa chevelure dans tous les sens, improvisant des chorégraphies avec un panda (sur Coco Câline), Julien a tout fait, allant jusqu’à surgir sur scène avec sa moto (Le Lac) ou balancer des confettis (Les limites) !  Auto-dérision, tout sourire, Julien Doré semblait ravi d’être là devant un public plus qu’enthousiaste ! Le mec a mis, on peut le dire, le feu ce soir.

 

Voilà, c’est la fin de notre rendez-vous annuel sur la parvis de l’hôtel de ville. Même si le line-up nous a moins emballé que les précédentes éditions, c’était une nouvelle fois l’occasion de faire de belles découvertes et de voir de beaux moments sur scène. On va finir par se répéter à force.

On profite de l’annonce des nouveaux noms qui se rajoutent  à la liste (déjà conséquente) des artistes programmés pour vous parler de l’édition 2017 du MaMA Festival. 120 concerts étalés sur 3 jours, les 18/19/20 octobre, dans 12 salles différentes en plein Paris (Montmartre !).
Pourquoi on aime ? Tout simplement parce que ce festival fait la part belle aux artistes émergents et aux indépendants, qu’il est itinérant (c’est toujours sympa de passer d’une salle à une autre, voire découvrir de nouveaux lieux) et qu’il est éclectique. Pour les pros, c’est un bon moyen de venir dénicher la petite perle ou réseauter. En gros c’est cool et bon esprit !

MaMA Festival 2017

Dans les nouveaux noms qu’on connait déjà et qu’on a hâte de retrouver sur scène on peut citer ALB, Anthony Joseph, les funky Delv!s, Guts et son hip-hop joyeux, Mai Lan (qu’on avait découvert à l’édition 2011) et Jabberwocky !

Annoncés plus tôt, il ne faudra pas rater Eddy de Pretto, Chapelier Fou, Gros Mo, Le Club, Take A Mic ou encore les rock farmers de The Inspector Cluzo… Pour tous les noms c’est par ici 

Du rock, du rap, de la pop, de l’électro, du blues… cette année encore, c’est MaMA qui régale !

 

Courts est un quintet anglais indéfinissable. Parfois hip-hop, parfois soul, parfois même disco-funk, on ne sait plus quels mots mettre sur leur musique, du coup on vous laisse en juger avec le clip de True Say. On peut néanmoins vous dire qu’ils sont signés chez Kitsuné et qu’ils font partis des chouchous de Zane Lowe (BBC Radio1) et d’Elton John, rien que ça.

Avec Back Of The Mind, une chose est sûr, ils sont là pour nous faire danser cet été !

Si vous aimez le rock garage marqué par les sixties, ce n’est peut-être pas une découverte pour vous, pour les autres (nous compris), Mystery Lights est une belle surprise. D’abord parce qu’il s’agit de la 1ère signature rock du label Daptone Records (pur Soul) via leur sous division Wick Records, puis parce le groupe déploie une énergie folle dans ses titres. C’est crasseux comme il faut (c’est un compliment hein !). Influences garage rock, esprit punk, le tout passé à la moulinette soul vintage des Daptones. Difficile de résister. On ne les a pas encore vu sur scène, mais ils bénéficient déjà d’une belle réputation.

En attendant, on vous laisse apprécier « What Happens When You Turn The Devil Down? » en version live, avant de vous procurer leur album éponyme.

The Drums, on les connait en France beaucoup (sans le savoir ?) grâce à la pub pour la 3008 et son entêtant « Let’s Go Surfing« .  Visiblement après s’être un peu cherché, le groupe a trouvé sa formule gagnante avec ce savant mélange de « surf pop/rock » et un peu de new wave. On aime beaucoup Head of the Horse et on espère que le titre vous donnera envie de découvrir leur dernier album.

« Abysmal Thoughts » est déjà disponible.

 

Aujourd’hui on vous offre un moment de douceur et d’introspection. Fermez les yeux et voyagez avec la voix de Leif Vollebekk sur Vancouver Time.

Le canadien a sorti son troisième album « Twin Solitude », un disque (peut-on encore aujourd’hui parler de disque ?) qui donne envie de prendre la route pour l’Amérique du Nord, au couché de soleil. C’est d’ailleurs comme ça qu’a été conçu l’album et ça se ressent.

Nouveau venu dans le paysage du rap francophone, Reef, rappeur marseillais signé sur le label parisien Orfèvre, vient de sortir son clip « Stop« .  Aidé d’un flow schizophrène, Reef emploie toutes les facettes de son talent pour dénoncer la violence policière dans les cités. Le thème est mis en image par ASℭ & Arsedi avec une ambiance sombre et malfaisante qui illustre parfaitement le propos. La production est l’oeuvre d’un autre duo, les producteurs « maison » d’Orfèvre Label AAyhasis & Astronote (Kendrick Lamar). Reef s’était déjà présenté il y a quelques mois avec Merci, et confirme ici qu’il va falloir surveiller chacune de ses sorties.

Orfèvre label, lancé par le jeune retraité Espiiem, est décidément une valeur sûr.

Devin, ce nom ne vous dit peut-être rien mais vous avez sûrement déjà entendu le travail de Philippe Devin. Guitariste, réalisateur, producteur, il a collaboré avec Carmen Maria Vega, Op Smith, Zora Young ou Nina Attal qu’il a accompagné pendant 7 ans et réalisé l’album « Wha ».

Devin est donc un projet solo dans lequel Philippe expérimente et revisite ses influences disco / funk. Lazy, le 1er extrait de son EP sonne un peu comme Jamiroquai, époque « Travelling Without Moving » et on ne peut que vous le recommander. A découvrir ci-dessous !

Si vous souhaitez le voir sur scène, il assurera la 1ère partie d’Al Mckay’s Earth, Wind and Fire Experience à l’Enghein Jazz Festival le 8/07.