Alpha Blondy @ Le Zenith

Alpha Blondy @ Le Zenith

Comme tous les ans, l’équipe du Garance Reggae festival organisais sa soirée reggae au Zenith, avec une affiche pour le moins original pour une soirée reggae : pas un seul jamaïcain sur scène. Petit récit de la soirée.

La prog est longue et les portes ouvrent de bonheur. C’est Jahcoustix d’Allemagne qui accueille le public et qui le chauffe pour l’arrivée des têtes d’affiche. Il est seul avec ses dreads, son sourire et sa guitare sur scène et pourtant il occupe la scène avec aisance. Simple et efficace et pourtant il occupe très bien l’énorme scène du Zenith. Mission accomplie avec succès.

On reste en Allemagne pour enchainer rapidement avec Gentleman. Rapide serait d’ailleurs le mot pour décrire sa prestation. Difficile de dire s’il était limité dans le temps ou si le coeur n’y était pas, mais j’ai eu l’impression de me faire expédier. En 40 minutes on se prend un gros medley de ses tubes et des morceaux du dernier album. C’est propre et bien exécuté… mais tellement mécanique.

Heureusement Alborosie arrive … le premier point qui m’a marqué, c’est la basse. Une basse énorme au point que mes oreilles s’en souviennent encore. Notre rasta sicilien n’est pas là pour coller des gommettes et il a bien l’intention de nous faire danser avec des gros beat. Ajoutez à ça un petit côté (certes cliché) séducteur italien et on obtient une prestation chaleureuse et énergique, parfait pour se remettre d’aplomb pour le final.

Alpha Blondy arrive sur scène avec deux « bodyguard » qui ne quitteront pas la scène de tout le concert… étrange. Je ne sais pas si c’est une mise en scène ou si c’est un réel besoin. Bref, bizarre. Son répertoire ne m’est pas très familier, mais force est de constater qu’Alpha Blondy maitrise la scène sur le bout des doigts. À pas loin de 60 ans il a eu le temps de peaufiner son art, tout en gardant une certaine candeur sur scène… une joie simple et communicative, même quand il parlera politique et Côte d’Ivoire. C’est bel et bien un des grands du Reggae pour réussir ce tour de force. Je note mon gros coup de coeur pour sa version reggae-cornemuse de Wish You Where Here de Pink Floyd, tout simplement magique.

Une soirée donc réussi … on reviendra l’année prochaine !

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