The Libertines; what became of the likely lads.

Bientôt cinq ans que j’attends d’écrire cette article. Ce sera court et concis ; en attendant le résumé du concert en aout !

Le meilleur groupe de rock-punk-indie (à chacun son avis) anglais de cette dernière décennie, le seul groupe depuis les Beatles qui réunit deux musiciens strictement aussi remarquables l’un que l’autre, le seul groupe qui soit capable de vous faire virer d’un bar à cause d’un refrain chanté un peu trop fort, le seul groupe qui n’ait jamais vraiment été critiqué par un Gallagher ; The Libertines.

En décembre 2004, Carl Barât co-fondateur du groupe annonçait à Paris la fin officielle des Libertines.
Aujourd’hui, 18h45 très exactement, heure de l’annonce de la programmation officielle du festival de Reading, les Libertines se reforment. Ils joueront à Leeds et à Reading les 27 et 28 aout 2010.
Et pas seulement Carl Barât et Peter Doherty mais aussi les deux autres membres du groupe bien trop souvent oubliés, le bassiste John Hassall – qui était pourtant parti s’exiler dans un quelconque pays nordique – et Gary Powell qui après avoir rejoint Barât dans les Dirty Pretty Things a crée son propre groupe (The Invasion Of…).

Après six longues années de Vont-ils, Vont-ils pas, des hauts et des bas – Doherty qui dit oui, Barât qui dit non, ou l’inverse, c’est bel et bien maintenant, tout de suite.
On oublie donc tout : la séparation, les concerts sans Doherty (dont Reading 2003 d’ailleurs), les faux espoirs et on ressort la veste rouge du placard !
Les Libertines auraient répété à une unique occasion pour vérifier que l’alchimie était toujours là, avant de décider d’accepter les multiples propositions que le festival leur aurait faites depuis l’année dernière. Le NME propose d’ors et déjà une interview exclusive et le groupe pose en couverture cette semaine. On peut y entendre Barât dire “We’re reforming the band to play the songs that people want to hear”. On s’en ficherait presque de la raison de la reformation, bien que celle-ci soit évidemment la plus recevable – sans parler du million de livres sterling proposé par le festival il y a un an, mais pas de cynisme en ce jour de fête. Il faut donc s’attendre à du « Can’t stand me now » en veux-tu en voilà, « Time for heroes », « what a waster » et autres perles issues des heures de gloire…

La « source » racontait déjà cette après-midi que le groupe envisagerait d’enregistrer de nouveaux morceaux si cette nouvelle expérience se passait bien. Mais pour l’instant, et jusqu’à fin aout, la question ne se pose pas.
Que tous les groupes de zigottos français en veste en cuir (et anglais bien sûr) prennent des notes. Les vrais Libertines sont de retour.

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