Après la le succès de « The House That Dirt Built », les Anglais de chez Ninja Tunes reviennent sur scène pour défendre leur nouvel album « The Glorious Dead ». Au fil des années et des dates, leur réputation de bête de scène à grossi au point de les rendre incontournables. Évidemment, on se devait de voir ça, qui plus est dans le contexte quasi intime de la Maroquinerie.
La soirée sera ouverte par l’Américaine Elle King. Complètement déjanté, la fille nous enverra de la folk country blues en mode « girl power ». Ça ne révolutionnera pas le genre, mais c’est frais et bien fait.
C’est dans une salle archi comble que nos Anglais montent sur scène en formation avec cuivre, ce qui ne sera pas pour me déplaire. Le concert ouvre directement dans le concret avec un « Can’t play dead » gras à souhait, lui-même introduisant le dernier album. Puis on retourne directement se plonger dans le premier album avec Sixteen.
Sur scène, Kelvin le chanteur, monopolise toute l’attention. Ce type à un charisme incroyable, il nous ferait presque oublier la présence des autres musiciens !
C’est sans difficulté qu’il mettra donc l’intégralité du public parisien dans sa poche se permettant même de s’improviser grand prêtre de cérémonie de demande en mariage entre deux morceaux (aux dernières nouvelles, elle a dit oui).
Le groupe n’aura donc pas failli à sa réputation de bête de scène, tout simplement magistrale.
