La 7e édition de Rock en Seine a démarré officiellement hier, sans la pluie.. Il faisait même soleil!
Rock en seine, c’est 3 scènes disséminées à travers e domaine national de Saint Cloud,3 jours de festival qui commencent ce vendredi en début d’après midi, où 47 groupes ou artistes solos se partagent les scènes, mais aussi des expositions, des projets autour du graphisme, de l’image, de l’écriture et même, depuis 2008, un festival pour les enfants.
Le marathon a débuté avec James Hunter, Just Jack, les Yeah Yeah Yeahs, Amy Macdonald, Passion Pit… et arrive le premier grand moment de Rock en seine; Madness…
De l’ambiance, il y en avait pour accueillir à Rock en Seine, les tontons flingueurs du rock british, Madness. Vers 19h, le public de 7 à 77 ans (j’exagère à peine) s’est amassé près de la scène de la Cascade. Madness c’est un groupe de musiciens débridés et burlesques qui déversent à grand renfort de cuivres, un Ska énergique et rafraîchissant (bien mieux qu’une boisson énergisante).
De « Our House » à « One step beyong » en passant par les morceaux de leur tout dernier album « The Liberty of Norton Folgate » paru en 2009, leur Ska c’est sûr n’a pas pris une ride.
Sur une scène plus intimiste, celle de l’industrie, c’est Bill Callahan qui apparaît tout en retenue (notons la présence dans sa formation de cordes, violon et contrebasse).
On the Road again…again…Sa voix rocailleuse et aride, vous transporte du Parc de St Cloud à la route 66. Balades folks et mélancoliques, c’est une belle découverte pour qui aime l’univers de Faulkner et Kerouac.
Ainsi à Rock en Seine, d’une scène à une autre, les univers musicaux se côtoient et le public adore ça.
A quelques pas de là, un autre groupe britannique est en backstage. Block Party est dans les starting blocks. Comme de vrais lions, ils envahissent la scène pour lâcher leur rock ultra vitaminé, aux riffs de guitares acérés.
Le chanteur charismatique du groupe, Kele Okereke mène chacun des morceaux avec puissance et finesse. So, God save the Kings !
Et y’a eu Oceana. La surprise de la journée pour bon nombre de festivalier venant découvrir la jeune chanteuse en partie grâce a la défection de dernière minute d’oasis. A 22:00, l’air commençant à être un peu frais, Oceana a fait monter la température dès son apparition sur scène. Shake it, shake it, baby !!! Cette ancienne danseuse a le rythme dans la peau et dans la voix. La demoiselle d’une grande puissance vocale (choriste de Maceo Parker, excusez du peu), accompagnée d’une formation jazz, a donné à cette fin de soirée des accents groovy voire funk. Ultra expressive, elle communique le plaisir qu’elle prend à jouer avec ses musiciens et le diffuse directement au public. Cette artiste encore méconnue en France, a su séduire et convaincre un public, quelque peu déçu par l’annulation du concert d’Oasis.
On remet ça aujourd’hui. Au menu, entre autres : Noisettes, Ebony Bones, Jil Is Lucky, Billy Talent, Esser, The Offspring, Calvin Harris, Faith No More ou Birdy Nam Nam
Article écrit par Geneviève, Damien, photos par Beorn en collaboration avec SFR Music
la première photo est superbe 🙂
merci 🙂
Je suis du même avis, elle rocks la 1ère photo !
c’est vrai que la première est terrible!
félicitations!
🙂