On ne peut pas dire de Phoenix qu’il renaît de ses cendres. Après tout, même si son précédent album, It’s Never Been Like That, avait reçu un accueil un tantinet tiède, le feu du quatuor versaillais n’a jamais cessé de brûler. Mais il est clair que depuis la sortie de Wolfgang Amadeus Phoenix, une collection de dix pistes pop-rock concoctées avec l’aide de Philippe Zdar (la moitié de Cassius, qui sévit également sur le futur album de -M-), les musiciens Thomas Mars, Laurent Brancowitz, Deck D’Arcy et Christian Mazzalai ont atteint des sommets qui leur avaient été jusqu’alors inatteignables.
Décortiquons un peu la recette Wolfgang Amadeus: des guitares grattées staccato, des basses dodues, bien sûr le falsetto de Thomas Mars, le tout servi sur un coulis de synthés. Philippe Zdar, réalisateur de l’album, laisse sa marque, cocktail familier d’énergie percutante et de sensibilité bubble-gum, sur l’ensemble. Lisztomania, 1901, Lasso, Rome sont autant de titres appelés à grimper dans les palmarès. Une surprise: les quelques 7 minutes de Love Like a Sunset 1 et 2, intermède planant où le quatuor flirte avec un prog-rock aux accents électroniques, croisement improbable de King Crimson, Jean Michel Jarre et Jan Hammer.
La recette m’a séduite, régalez vous!
Personne ne parle donc de Fences…?! C’est la meilleure de l’album !
euh… Fences? c’est la pire de l’album tu veux dire!?
Perso, je préfere leur albm « It’s Never Been Like That » que je trouve bien plus péchu.