La chaleur de la soul avait rendez-vous au New Morning ce soir (ndlr: on était le 13 juin). Nous étions là pour découvrir sur scène le nouvel album de Marvellous « What To Believe » et voir ce que donne le groupe de Wolfgang Valbrun (également la voix du groupe Ephemerals) en live. Vous l’avez deviné, c’était CHAUD.
1ère partie : Rumble 2 Jungle
Pour commencer, c’est Rumble 2 Jungle, que nous avons eu l’occasion de filmer, qui assure la 1ère partie.
Un plaisir pour nous de retrouver Eddy Leclerc et Kissia San sur scène. Ils sont accompagnés d’un bassiste et d’un batteur pour compléter la formation.
On avait apprécié notre session avec eux, en acoustique, au calme. On se prendra une bonne claque au New Morning. Kissia avec son charisme, ses sourires et sa voix puissante aimante le public. Eddy avec sa guitare, électrise les corps récalcitrant. Ca danse sur scène, ça s’ambiance dans la fosse ! On a déjà chaud mais on n’a pas envie que ça s’arrête.
Le groupe finira sur un hommage à Mohammed Ali, disparu quelques jours plus tôt et rappelant la provenance de leur nom. Respect.
Marvellous
Marvellous s’installe et ils sont nombreux. La dernière fois qu’on a vu autant de monde c’était probablement pour Électro Deluxe sur la même scène et ça annonce du bon : 2 choristes, un guitariste, un bassiste, un clavier, un batteur, un percussionniste, 3 aux cuivres et un lead vocal.
On se demande comment ça va bouger sur scène tellement la scène semble étroite et l’énergie contenue. Ça ne manque pas. Dès les premières notes c’est l’explosion funk / soul ! Wolfgang avec sa voix puissante fait bouger la salle. Dans la fosse, ça se désarticule en rythme par petits groupes, avant que toute la salle se mettent dans le rythme, notamment sur le titre « What To Believe » qui prend toute son ampleur en live. Sur scène tout le groupe danse, Wolfgang, lui, finira torse nu. On est tous trempés par la sueur et ce n’est pas un problème de ventilation !
Dans la voix et les mimiques de Wolfgang, on sent l’influence d’un certains James Brown. Le plaisir est là, l’originalité un peu moins, mais on s’en fout et on profite. Il y a pire comme références, surtout qu’on peut aussi cité Jamiroquai que rappelle un peu le titre The Doc by The dock. L’artwork de l’album est magnifique et illustre un animal fantastique jouant avec nos croyances. Ce soir, on a tous cru en un homme et son groupe. C’était un voyage fantastique dans la soul et le funk. Et c’était bon !