Las d’évoluer dans l’ombre de Coldplay, Keane entreprend, sur son troisième album, de se réinventer.
Troquant son grand piano pour une batterie de synthés, le groupe abandonne l’aréna et se jette dans l’arène pop 80, déjà surpeuplée. Pour une oreille non préparée, le choc est sévère. Ce n’est pas qu’on s’ennuyait des habituelles ballades larmoyantes, c’est simplement qu’on croyait superflu un croisement entre les Black Kids et les Killers.
Au fait, il n’est pas sûr que la greffe prenne. Passé les pétillants premiers titres, pas déplaisants, le Keane métamorphosé commence à marquer le pas et, regardant sur sa gauche, voit son passé le rattraper. Il finira piétinant et pianotant, comme avant.
il est ou le smiley qui vomit?
c’est pas mauvais, mais je peut pas voir sa gueule ^^
et rien que son truc « anti-guitare », et bien moi je suis « anti-keane »!