Fiévreusement porté par la presse britannique, un bruit courait selon lequel Glasvegas était la plus brillante invention depuis le tournevis étoile.
Avouons que sur son premier disque, le quatuor écossais se révèle plutôt bien outillé pour assumer les superlatifs. Musicalement, la proposition est affaire d’emprunts habilement assimilés: truelle fauchée à Jesus and Mary Chain et mortier piqué à Big Country pour ériger un mur sonore que n’aurait pas renié Phil Spector.
La plus authentique qualité du disque est toutefois à trouver dans la poésie hyperréaliste des textes, graves mais jamais glauques, chantés avec l’accent de Glasgow – et gentiment reproduits dans le livret… Tout à fait appréciable.
GLASVEGAS – Daddy’s Gone
envoyé par patvar