L'équipe israélienne de l'Eurovision a accusé ses concurrents de « démonstration de haine sans précédent ».
Le concours de cette année a été marqué par des controverses, notamment des critiques à l'égard de la décision de l'UER d'inclure Israël dans son rôle dans le conflit israélo-palestinien. Eden Golan, 20 ans, candidate de cette année, a été huée lors de sa performance lors de la finale. Cependant, elle s'est finalement classée cinquième, après avoir obtenu le deuxième plus grand nombre de points lors du vote du public.
Aujourd'hui, la chaîne de télévision israélienne Kan a publié une déclaration (selon nouvelles de la BBC), affirmant que la délégation israélienne « a fait face à une pression immense et à une démonstration de haine sans précédent, notamment de la part d’autres délégations et d’artistes, publiquement et collectivement, uniquement à cause du simple fait que nous sommes Israéliens et que nous étions là », peut-on lire.
« Cependant, tout au long du voyage, la délégation a maintenu une approche digne et respectueuse envers les artistes et les autres délégations, s'efforçant de favoriser l'unité autour de la musique tout en adhérant aux règles du concours, contrairement à certaines autres délégations. »
« Malgré les défis impossibles », ont-ils poursuivi, Eden Golan a admirablement géré la tâche, gagnant le respect, et les points reçus du public européen parlent d'eux-mêmes. Nous ne pourrions pas être plus fiers du résultat.
Auparavant, d'autres candidats à l'Eurovision, tels que l'Irlandais Bambie Thug, se sont prononcés contre l'inclusion d'Israël cette année. Ils ont dit ZikNation ils ne pensaient pas que l'UER « avait pris la bonne décision » avant la compétition.
Bambie a ensuite déposé une plainte auprès de l'UER concernant le comportement de la délégation israélienne à leur égard suite à l'un des commentaires de la chaîne à leur égard. Ils ont depuis affirmé que l'UER avait confirmé que leurs commentaires « avaient enfreint les règles de conduite », mais n'avait pas imposé de sanctions à la délégation.
Selon le BBC, il y avait également des allégations selon lesquelles la délégation israélienne aurait filmé d'autres candidats sans leur permission. De telles plaintes ont émané de l'équipe néerlandaise, dont le candidat Joost Klein a été disqualifié juste avant la compétition en raison de menaces présumées envers une membre féminine de la production. La chaîne de télévision néerlandaise AVROTROS a affirmé plus tard qu'il avait été filmé « contre des accords clairement conclus », précisant que Klein n'avait pas touché le personnel de la caméra.
Selon certaines informations, l'Irlande, la Grèce, le Portugal et la Suisse, vainqueur éventuel, auraient organisé une « réunion de crise » avec l'UER, au cours de laquelle ils auraient menacé de se retirer. On ne sait pas exactement ce qui a été discuté lors de la réunion.
Par ailleurs, Nemo, vainqueur de l'Eurovision 2024, a dénoncé « l'incroyable double standard » de la compétition, affirmant qu'elle « doit être corrigée ».