Il y a 40 ans, Woodstock. Il y a 40 ans, Altamont. Deux festivals, l’un qui sonne l’apogée du mouvement Hippie, l’autre le glas. Le premier est un festival mythique par excellence, summum de la musique d’antan, du rock vrai, pas de midinets d’aujourd’hui, qui faisait partie d’une révolution culturelle et sociale. Le second marque aussi le déclin de ce mouvement, enlysé dans les drogues, les morts et le grand n’importe quoi. Si il y a 40 ans le mouvement Hippie atteignait le top, la même année il commençait sa descente aux enfers. Petit retour
Au commencement
En 1967, le premier festival qui allait tout déclencher se déroule à Monterey, en Californie, 200 000 spectateurs. Il initialisera le début du “Summer of Love”, base du mouvement Hippie. Tous les artistes jouaient bénévolement, l’ensemble des recettes étant reversées à des associations caritatives (oui je sais ça fait drole à notre époque).
Les gens découvrirent un type une femme nommée Jannis Joplin, les Who jouaient pour la première fois aux US … tout était beau, ça partait sur de bonnes bases ce mouvement, rock and roll, peace and love, drugs …
Etaient présents (source Wikipédia) :
Vendredi 16 juin [modifier]
Samedi 17 juin
- Canned Heat
- Big Brother and The Holding Company
- Country Joe and The Fish
- Al Kooper
- The Paul Butterfield Blues Band
- Quicksilver Messenger Service
- Steve Miller Band
- The Electric Flag
- Moby Grape
- Hugh Masekela
- The Byrds
- Laura Nyro
- Jefferson Airplane
- Booker T. & the M.G.’s
- Otis Redding
Dimanche 18 juin
- Ravi Shankar
- The Blues Project
- Big Brother and The Holding Company
- The Group With No Name
- Buffalo Springfield
- The Who
- Grateful Dead
- The Jimi Hendrix Experience
- Scott McKenzie
- The Mamas & The Papas
Je sais, c’était déjà du lourd ce festival et ça fait pas mal saliver. C’est d’ailleurs suite au « Summer of Love » que naitra la chanson « If You Going to San Fransisco », par l’un des membres des Mamas et Papas, avec son célèbre « Be sure to wear, some flowers in your hairs »…
Et puis, deux ans après, c’est Woodstock dans un premier temps
Woodstock, l’apogée
1969, à Bethel (pour les explications, allez sur Wikipédia) on attend 50 000 personnes pour un concert plutôt sympa avec une programmation franchement pas mal. En fait, il en viendra … 450 000.
On retiendra surtout ça de l’encyclopédie en ligne assez révélateur :
- « Trois jours de paix et de musique. Des centaines d’hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire de l’air pur ».
À la fin de la première journée, quand les barrières qui délimitaient le site eurent disparu, les organisateurs décidèrent d’en rendre l’accès gratuit « From now on, this is a free concert! »
Une vraie philosophie de vie, sexe drogues et rock and roll, le mouvement avait atteint son apogée, le monde découvrait Woodstock et ce dernier entrait au panthéon des événements qui ont fait l’histoire de la musique.
Génial non?Allez back to the past avec trois vidéos assez emblématiques
Pour voir tout le concert de WoodStock, c’est en 15 parties, et c’est ici, pour la programmation là
Altamont, le déclin
Paradoxalement, le mouvement des festivals hippies, amours et paix, commence son déclin à Altamont, en 1969 toujours, 300 000 personnes. Les Rolling Stones souhaitaient faire un second WoodStock qui finira par des morts (en même temps, demander aux Hells Angels de faire le service d’ordre c’est jouer un peu avec le feu). Etaient prévus les Grateful Dead et Jefferson Airplane.
Pour finir
Il y a 40 ans, ça nous rajeunit pas. Qu’en est il aujourd’hui? Rien… le mouvement n’existe plus, tout le monde est rentré dans les rangs. La musique n’a jamais été aussi fade, sans un brin de révolte, et ne menace pas de chambouler l’ordre établi. Allez, pour se détendre un dernier petit concert rock and roll de ces festivals mythique, celui de l’Ile de Wight, des Who, de MyGeneration et du costume mythique du bassiste :
Chaud, je connaissais pas Altamont. Ça a vraiment l’air la merde sur cette vidéo, c’est vrai.
Il est bon de rappeler qu’après Woodstock 69, bien d’autre Woodstock ont eu lieu. Les suivants se sont soldés par des morts, des viols… Je crois qu’un Woodstock, on ne pouvait en faire qu’un, un seul. Un vrai. C’est pas seulement un événement musical, c’est l’apogée de la paix dans le monde, un truc de dingue.
Super article en tous cas ! Heureusement que Lylloo est là pour révolutionner la musique actuelle, trop fade, c’est bien vrai;
Merci pour cet article !
Oui c’est bien dommage que ça c’est mal fini, ah si seulement on pouvait recommencer un Woodstock, un vrai…