Eurockéennes 2019 – Jeudi

Eurockéennes 2019 – Jeudi

Comme le veut la tradition, nous suivons tous les ans la migration massive de festivaliers en direction de Belfort, lors de l’alignement de Mars et de Pluton le premier weekend de juillet : ce sont les Eurockéennes. Comme tous les ans, on y retrouve des gros noms rap/electro pour les ados, quelques vieux de la vieille pour les anciens, et au milieu de tout ça une myriade de petits et moyens groupes qui font notre bonheur. Tour d’horizon de ce premier jour de festival à forte teneur ajoutée en ambiance.

Bigger

Ouverture avec Bigger qui joue à domicile sa pop-rock ensoleillée. Rien de révolutionnaire, mais c’est frais et bien fait et le fan club s’est déplacé en masse. Très bien pour commencer en douceur.

Salut c’est Cool

Changement radical d’ambiance sous le chapiteau de la Green Room qui bouillonne en attendant l’arrivée du groupe le plus improbable de la prog. Débarqué en vélo-partage avec un bout de bois, un banc et 4 poutres, le groupe strasbourgeois monte directement le thermostat au max avec son electro-gabbers. Ils ne sont pas venu pour faire dans la finesse et c’est un beau n’importe quoi comme on en voit que trop rarement.

Brutus

Remplaçant Sam Fender à la dernière minute, on découvre le combo belge sur la scène de la Loggia avec une formule surprenante, puisque c’est la batteuse qui assure le chant (ce qui augmente directement le capital respect de 3 points… vous avez déjà essayé de chanter en jouant de la batterie vous ?). Le groupe propose un mélange de punk et de hardcore bien frais, peut-être un peu redondant, mais efficace.

Sheck Wes

Enième rappeur US qui tourne avec son DJ, Sheck Wes semble être en galère de son sur scène et la performance semble assez confuse. Nous on passait là un peu par hasard, et au final, on repart voir ailleurs. Peut-être pas le bon jour…

The Hu

Il faut bien dire que l’annonce de ce groupe de rock Mongol accompagné de morin khuur, les légendaires violons à tête de cheval nous faisait un peu rêver. On a pas été déçu. Le groupe débarque sur la scène de la loggia tel la cavalerie prête à nous terrasser. Le mélange d’instruments et de chants traditionnels fonctionne à merveille avec le rock, en lui donnant un côté apocalyptique surpuissant, rappelant presque le death metal de Gojira par moment. Indéniablement la belle découverte de la journée.

Suprême NTM

Il parait que Kool Shen et Joey Starr font leur dernière tournée. En tout cas les deux membres de NTM ne manquent pas de nous rappeler qu’ils sont les darons du rap français entre deux morceaux et deux vannes. En attendant, ils semble être bien déterminés à nous rappeler qu’ils ne sont pas encore à la maison de retraite. Accompagné de leur ribambelle d’invités (DJ Pone, Raggasonic, Lord Kossity, Nathy, Busta Flex, Zoxea,..) ils retourneront le public de la grande scène venu en masse pendant 1h30 bien généreuse. Le plaisir est palpable sur scène, la complicité entre les MC touchante, le tout sans avoir besoin de verser dans les délire d’ego du rapgame actuel (mais en même temps, ils n’ont plus rien à prouver…)

Roméo Elvis

On retrouve l’ambiance survoltée du chapiteau de la Green Room avec le rappeur belge, accompagné de son fan-club (petite montée de décibels dans les aigües dans les premier rangs). Ne manquons pas de mentionner qu’il est accompagné d’un groupe complet et de très bonne facture (basse, batterie, guitare, clavier) pour jouer les instrus, ça fait plaisir.

Les gens, l’ambiance, la vie, la vraie

Voyageur-geek-photographe et fan de bon son !

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