La rumeur enflait depuis quelques temps. Les fans de la première heure et les curieux attendaient ça avec impatience et un certains scepticisme. Disiz La Peste, qui s’était retiré du « rap game » avec son album « Disiz The End« , revient cette année avec un nouvel univers, un son beaucoup plus rock et une nouvelle identité sous le pseudonyme Peter Punk.
Le 17 mai dernier, Disiz Peter Punk est monté sur la scène de la Maroquinerie pour défendre son nouveau « premier » album, « Dans Le Ventre Du Crocodile« . Cheveux ébouriffés, lunettes noires, jean’s ajusté et chaussures de ville, Peter Punk n’a plus rien à voir avec le Disiz La Peste de « J’pète Les Plombs« .

« Miss Désillusion« , réarrangée pour l’occasion réveillera les fans de La Peste. Disiz nous propose ensuite un voyage en Afrique à travers « Les Equilibristes« , « Sant Yallah » et « Trans-Mauritania » qu’il a écrit en plein désert et qui le met littéralement en transe !
L’ambiance retombera légèrement avec « Paradoxe« , chanson plutôt calme, mais c’était pour mieux repartir avec la surprise de la soirée : « J’pète Les Plombs » version ska. Le public explose dès les premières notes et se met même à faire des pogos sur le refrain. C’est de la folie dans la fosse de la maroquinerie !
Disiz terminera par mettre tout son public « Dans Le Ventre Du Crocodile », premier single de l’album. Les gens, plutôt sceptiques au départ, se sont finalement laissés prendre et ont fini par plonger dans l’univers rock de ce Peter Punk.
Concert convaincant et pari réussi pour celui qui ne veut « Rien Faire Comme Les Autres » et qui a voulu casser certaines « valeurs établies » du Hip-Hop. On pourra cependant regretter que ça ne soit pas plus PUNK et qu’il ne s’est pas complètement lâché, mais le rap et le côté pop propre à l’ancien Disiz sont encore bien présents. C’est d’ailleurs sans doute ce mélange pop/rap/rock qui lui permettra de se faire une place à part auprès du public. Vu leur réaction (voir la vidéo bonus) c’est bien parti !
En bonus, petite vidéo d’ambiance sur « J’Pète Les Plombs ».
