Les labels bruxellois 30FEVRIER et 62TV vous ont concocté une petite soirée qui ferait déborder d’envie le plus méchant des moines impotents. Ca se passe le 27 Octobre 2010 à La Maroquinerie et ça sent bon la Belgique (Sex & Fries & Beer & Rock & Roll). 3 groupes, 3 villes aux accents divers. Eté67 vient de Liège, The Tellers de Bruxelles, Dez Mona d’Anvers.
ETE 67 (www.myspace.com/ete67)
On a vu et revu, avec toujours le même plaisir et la même délectation les succulents Eté67, qui se sont pris d’amour(s) pour Paris ces derniers mois. De concerts en appartements en belles rencontres, de Dame de Canton en Café de la Danse, en passant par la Cité Universitaire et tous les rades les plus improbables de Paris (L’Espace B, le Gambetta…), Eté67 s’est constitué par la scène et son irrépréhensible envie de jouer une véritable deuxième famille à Paris. Après un premier album qui a fait un véritable carton en Belgique (plus de 12.000 copies vendues là-bas, c’est énorme), quatre années se sont écoulées, faites de tournées, de ruptures, de découvertes, de nouveautés, de déceptions, et de musique, de musique, de musique, de musique (bref : la vie), le groupe sort un second album, judicieusement – pour nous autres frenchies – intitulé Passer la frontière. Une écriture en pleine évolution, une approche de la composition renouvelée, le groupe a mué. Muté, même. Le disque est gavé de petites pépites (« Hotel Delirium », « Le Cowboy Tout Nu » pour ne citer que ceux-là). Mais ces pépites ne valent rien sur votre chaîne ou dans votre iPod face à ce que le groupe livre sur scène. A voir donc en live pour comprendre pourquoi Eté67 est à peut-être ce qui se fait de mieux dans la pop en Français en 2010.
THE TELLERS (www.myspace.com/thetellers)
La dernière fois qu’on a vu Ben et ses potes en concert, c’était à La Flèche d’Or avant la sortie du premier album du groupe. Ca devait être en 2007. Superbe concert. Belles compos (on se surprend à fredonner encore « First Category » sous la douche). Depuis, beaucoup de choses ont changé, notamment le personnel du groupe. Mais, Ben, malgré la barbe qui pousse (merde, Ben est devenu un homme et n’est plus seulement le petit gars timide qui passait à la maison de temps en temps – il a une vraie gueule maintenant. On vieillit.), certaines choses sont restées inchangés et surtout le principal : le songwriting hors pair du Teller en question. Des petites merveilles pop-folk en anglais, qui ont l’habit simple de la légerté et la couronne géniale de l’évidence. Ben sait tisser des mélodies aussi belles qu’efficaces, en trouvant à sa voix qu’on pourrait croire timide des chemins insoupçonnés, mais systématiquement superbes. En témoigne la session acoustique de « Evil Eye » ci-dessous, réalisée par bruxellesmabelle.net. Vous l’aurez compris : il faut absolument suivre les Tellers, et guetter la sortie à venir de leur deuxième disque Close The Evil Eye, ce devrait être pour février ou mars 2011 en France. Un disque produit par Gordon Raphael (l’homme derrière le son des deux premiers album des Strokes, rien que ça).
DEZ MONA (www.dezmona.com – www.myspace.com/dezmonamusic)
Le troisième album de Dez Mona, Hilfe Kommt, est sorti en France en Novembre 2009. Ovni complet entre blues, goth, jazz, gospel et piano-bar de fin du monde aux accents waitiens, les anversois renversent les conventions, nos oreilles, nos habitudes. Intrigant autant que beau, Dez Mona pourrait être l’alter ego maléfique d’une Nora Jones défoncée à quelque chose de pas très clair (un vieux tube de colle retrouvé dans le tiroir de bureau du grand père, par exemple). Paradoxalement vampirique et noir. Ritzien dans le sombre : élégant, sobre, terrifiant autant que réconfortant. Ou peut-être plutôt Lynchien. Jetez une oreille sur DEEZER au sus-cité album pour un premier pas dans l’univers de Dez Mona – vous m’en direz des nouvelles. On attend avec impatience pour le 17 Octobre 2010 le nouvel album : Pursued Sinners.
Le troisième album de Dez Mona, Hilfe Kommt, est sorti en France en Novembre 2009. Ovni complet entre blues, goth, jazz, gospel et piano-bar de fin du monde aux accents waitiens, les anversois renversent les conventions, nos oreilles, nos habitudes. Intrigant autant que beau, Dez Mona pourrait être l’alter ego maléfique d’une Nora Jones défoncée à quelque chose de pas très clair (un vieux tube de colle retrouvé dans le tiroir de bureau du grand père, par exemple). Paradoxalement vampirique et noir. Ritzien dans le sombre : élégant, sobre, terrifiant autant que réconfortant. Ou peut-être plutôt Lynchien. Jetez une oreille sur DEEZER au sus-cité album pour un premier pas dans l’univers de Dez Mona – vous m’en direz des nouvelles. On attend avec impatience pour le 17 Octobre 2010 le nouvel album : Pursued Sinners.
ETE 67 + THE TELLERS + DEZ MONA
EN CONCERT LE 27 OCTOBRE 2010
EN CONCERT LE 27 OCTOBRE 2010
La Maroquinerie – 23, rue Boyer 75020 PARIS