C’est à l’occasion du FABFEST (festival prônant la culture et l’innovation), que la Gaîté Lyrique a proposé le 16 novembre de nous faire découvrir les nouveaux talents éclairés de la scène électro-pop.
Au programme de la soirée, The Aikiu dont je ne cesse de vous parler depuis quelques mois et ALB , la très bonne surprise de cette soirée.
ALB
Sur scène, la batterie et le synthé/guitare se font face. Derrière les manettes et devrais-je dire les baguettes de ALB, Clément Daquin , un compositeur rémois, très éclairé à la pop joyeusement teintée d’un univers de jeux vidéos et accessoirement batteur du groupe, The Shoes. Sans connaître ALB, vous connaissez déjà le titre Golden chains feat. The Shoes , utilisé en 2012 pour illustrer la campagne de pub d’une célèbre marque automobile française au lion rugissant. Ce morceau telle une madeleine de Proust fait appel à l’univers musical des jeux vidéo de notre enfance, mixé à une rythmique ultra-tonique. Le résultat est un air joyeux et un rien juvénile qui vous rentre aisément dans la tête. D’ailleurs, le public aux premiers accords n’a d’ailleurs pas dû se faire prier pour reprendre en cœur, le fameux « oh, oh oh » .
En bref, quand on voit sur scène, ALB, on ne peut que se laisser prendre par cette joie et cette énergie ultra-communicative et ludique. C’est la très bonne surprise de cette soirée.
A ne pas manquer : ALB sera en concert le 14 décembre au BADABOUM à Paris (75011) !
The Aikiu
Cela déjà quelques mois que je vous parle de The Aikiu. Composé de Alex Aikiu (chant), Julien Vichniesvky (guitare et clavier), Barnabde Nyutten (basse) et Fiodor Dream Dog(batteur), le groupe a pris son temps et plus de deux ans entre la sortie de leur 1er EP, « The Red Kiss» et « The Ghost Youth ». Véritable coup de cœur du printemps, je portais de grands espoirs dans ce live. Mais j’avoue que leur prestation n’a pas été à la hauteur de mes attentes.
Je m’explique… J’écoute toujours autant leur album « Ghost Youth » qui tourne en boucle dans ma playlist mais je ne me suis pas enflammée pour la prestation live. Alors pourquoi, n’ai-je pas accroché ce samedi soir ?
La formation sur scène m’est apparue incomplète et l’absence de Fiodor à la batterie y est peut-être pour quelque chose. L’univers pop de The Aikiu puise son originalité dans sa rythmique et son inspiration new wave. La musique que diffuse le groupe est terriblement visuelle voire cinématographique… à l’instar du titre Let me freak out (Nosferatu) feat. Isabelle Adjani. J’aurais aimé plus de recherche scénographique, ce petit grain de folie et j’avoue que la Gaîté Lyrique est une salle qui s’y prête plus qu’une autre.
J’avoue aussi que j’avais nourri l’infime espoir de voir en live le featuring de JD Samson (du groupe Le Tigre) sur le titre Win. Cette dernière étant la veille au soir à La Machine (où elle y a délivré un set fracassant), tous les espoirs étaient donc permis. Mes espoirs se sont vite évanouis le samedi après-midi quand j’ai appris, qu’elle serait à Rome pour un set le soir même.
D’ailleurs au passage, ce morceau qui a chaque fois que je l’écoute me chavire complètement, n’avait pas le même relief et m’est même apparu fade.
Bon comme je ne crois pas que m’être trompée sur leur album, j’attends de revoir The Aikiu très vite car je ne peux me résoudre à penser que ce groupe ô combien créatif dans leurs vidéos (j’en veux pour preuve Win et Pieces of Gold), ne le soit pas en live.
Le site officiel: www.theaikiu.com/#home
Disponible sur iTunes : http://bit.ly/TheAikiuGhostYouth