Une star de la country appelle à un boycott à la manière de Bud Light

Une star de la country appelle à un boycott à la manière de Bud Light

Anheuser-Busch ne s’attendait certainement pas à ce qu’une petite campagne marketing avec l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney entraîne des appels massifs au boycott de sa marque. La maison mère de Budweiser cherchait simplement à toucher un public plus large que celui des buveurs habituels de Bud Light, sans se douter que cela pourrait provoquer la colère de certains de ses plus grands fans.

La campagne n’avait pas pour objectif de faire une déclaration politique en faveur des causes LGBTQ+ ou des droits des personnes transgenres. Anheuser-Busch a payé Mulvaney pour publier quelques messages sur les réseaux sociaux, espérant ainsi inciter ses fans à acheter la bière. Cependant, cette promotion n’était même pas destinée à être vue par les consommateurs principaux de Bud Light.

Ben & Jerry’s, une autre cible potentielle

Contrairement à Budweiser, qui a peut-être sous-estimé la réaction de son public, Ben & Jerry’s a délibérément choisi de faire une déclaration provocante. Connu pour son activisme depuis sa fondation par Ben Cohen et Jerry Greenfield, le 4 juillet, la marque a publié sur Twitter un message qui a suscité une vive réaction.

« Il est grand temps de reconnaître que les États-Unis existent sur des terres volées aux indigènes et de s’engager à les restituer. Apprenez-en plus et agissez maintenant, » pouvait-on lire sur leur compte, accompagné d’un graphique affirmant des sentiments similaires.

Ben & Jerry's

Réactions et appels au boycott

Ce tweet a suscité beaucoup d’indignation, ainsi que des appels pour que l’entreprise restitue les terres sur lesquelles se trouvent ses bureaux au Vermont aux tribus amérindiennes. John Rich, célèbre chanteur du duo country Big & Rich, a comparé cette situation à celle de Bud Light, tweetant : « Faites de @benndjerrys un nouveau Bud Light. »

L’impact potentiel sur Ben & Jerry’s

Bien que Budweiser ait vu les ventes de Bud Light chuter et les ventes globales de l’entreprise en pâtir, la plupart des boycotts ne sont pas très efficaces. Souvent, seules les personnes sur les réseaux sociaux en prennent vraiment note.

Il y a beaucoup de colère sur Twitter concernant le message de Ben & Jerry’s, mais il est difficile de prédire si cela aura un impact réel sur la marque. Par exemple, certains utilisateurs ont appelé à faire faillite la marque ou ont comparé la qualité de ses glaces à d’autres marques.

La complexité des boycotts sur les réseaux sociaux

Le commentaire de Rich a ouvert la porte à des discussions variées, allant des théories du complot sur la restitution des terres indigènes aux accusations antisémites. « Ben et Jerry sont juifs, soit dit en passant, » a écrit un utilisateur, ajoutant un commentaire antisémite à la discussion.

Malgré les plus de 7 000 « j’aime » sur le tweet de Rich, il semble peu probable que cette situation se transforme en un boycott organisé à la manière de celui de Bud Light. Les appels au boycott sur les réseaux sociaux, bien qu’ils puissent attirer l’attention, ne se traduisent pas toujours par une action concrète et organisée contre une marque.

En fin de compte, il reste à voir si Ben & Jerry’s subira un véritable impact suite à cette polémique, ou si cette controverse restera simplement une tempête passagère sur les réseaux sociaux.

Véritable passionné de musique, Romain est un chroniqueur aguerri sur toute l'actualité musicale. Avec une oreille affûtée pour les tendances émergentes et un amour pour les mélodies captivantes, il explore l'univers des sons pour partager ses découvertes et ses analyses.

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