The Shoes // Crack my Bones

Le voilà ! Tout beau, tout frais, l’album TANT attendu des The Shoes. Oui ! On l’attendait, de pied ferme, depuis la sortie de l’EP en 2010 et le tubesque People Movin. Du coup, pour patienter, on se le passait et se le repassait invariablement, en attendant l’album des Rémois. Ah !… (long soupir emprunt d’une réflexion non dissimulée) Reims… Ville mondialement connue pour son vin pétillant, ses biscuits roses et croquants et, depuis quelques années maintenant, pour ce que sa terre produit comme petits génies, faiseurs de notes pétillantes et croustillantes : Yuksek, Brodinski, The Bewitched hands et ajoutons donc, The Shoes (on en reste là pour les effets de liste. Les collaborations entre les deux groupes originaires de la cité des rois sont nombreuses sur l’album; une aussi avec Wave Machines. Ca présage quelque chose qui devrait plutôt bien sonner.

Depuis sa sortie, le 07 mars dernier, j’écoutais inlassablement, tentant de percer la recette et de trouver les ingrédients de ce mélange qui fait craquer les os (votre servante a aussi un fabuleux talent de traductrice, CQFD). J’écoute, j’écoute je tourne en rond.. Tiens… Tiens… Tiens… Si ! Ca y est ! Je sais : Stay the Same, le titre sur lequel s’ouvre l’album, ça rappelle quelque chose… Quelque chose que j’ai dans les placards depuis longtemps. Quelque chose que j’ai connu, il y a des années, et que j’ai beaucoup aimé… Voyons un peu… Fouillons, vidons ! Un CD jeté ici, un CD jeté là… Celui-ci ? Non, c’est pas ça… Celui-là ? Non plus… Ah, voilà ! Enfin ! C’est donc ça : ce son tant aimé chez Grand National ! Pourquoi donc oublions-nous trop souvent ce magnifique groupe d’électro-pop anglais ? Encore un qui n’a pas eu le succès mérité, malgré toute l’inventivité de sa musique…. Je me souviens encore du choc conséquent que j’ai reçu à l’écoute de Drink To Moving On : ces voix fantômatiques, en solo ou posées parfois en chœur, ce son si particulier… (soupirs) Cette analogie, on la retrouve également sur Investigator, un morceau pêchu, taillé pour le dancefloor. Et des morceaux électro dansants, qui te donnent envie de secouer ton corps, il y en a d’autres, sur Crack My Bones ! Il y a le girly et « rihannesque » Cliché (le refrain et la voix d’Anita Blay Aka Cocknbullkid y sont pour beaucoup dans l’attribution de cet adjectif bricolé) ou encore Time to Dance qui n’est pas sans rappeler le pêchu That’s not my Name des Tings Tings, en plus sautillant ceci étant.
Si l’album n’est pas d’une cohérence notable, The Shoes offre néanmoins une superbe palette de sons électro-pop. Du dansant, on l’a dit, du dark – Bored explore des sonorités froides so 80’s et donc so actuel -, du sensuel et de l’aérien dans Cover your Eyes (ça sent bien la présence des Wave Machines), jusqu’à du pseudo Colplay avec Waistin’ Time. On est heureux aussi de retrouver le single People Movin avec sa rythmique toute teintée de Drum and Bass. On craque de bonheur !

 

 

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