Les Flaming Lips, c’était essentiellement -jusqu’alors- ce groupe indie, aux expérimentations un poil fumeuses, qui s’était rendu coupable d’un des grands disques pop de la fin des 90s avec le flamboyant The Soft Bulletin. Le groupe tout droit venu d’ Oklahoma est en effet loin d’être des petits jeunots mais parvient encore et toujours a faire naitre l’espoir en nous. Dans ce 12e opus, ils arrivent à « prendre le son de leurs albums de la dernière décennie, le brasser, le renverser et en faire quelque chose de finalement assez neuf. Absents, le mur de son surchargé, le son compressé à outrance et le côté «j’arrive aux portes du paradis».
Ici le psychédéliques et jubilatoires se mêle à la douceur et au minimalisme. « Au premier contact,Embryonic semble éparpillé, partagé entre des grooves mornes et de vaines explorations, mais une suite de chansons phares (Powerless, Worm Mountain, Silver Trembling Hands) émergent bien assez vite pour signaler que les Flaming Lips sont passés à un autre niveau. »
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