Sum 41 – Critique de 'Heaven :x: Hell' : les vétérans du pop-punk tirent leur révérence la tête haute

Sum 41 – Critique de 'Heaven :x: Hell' : les vétérans du pop-punk tirent leur révérence la tête haute

« Et je ne veux pas croire / Que c'est peut-être la fin» – eh bien, nous non plus, Deryck. Les premiers mots de « Landmines » – le premier single tiré de « Heaven :x: Hell » – font écho aux sentiments de tous les fans de Sum 41 en apprenant en mai dernier que les rois du pop-punk canadien allaient arrêter, avec un dernier album et tournée mondiale.

Tandis que Deryck Whibley et co. a peut-être dominé le genre pendant près de trois décennies, mais cette période a été pleine de défis. Hospitalisé à plusieurs reprises à la suite d'un grave abus d'alcool et d'une pneumonie, la renaissance de Whibley après une « mort imminente » est une histoire inspirante. Surtout, le quintette est en mesure de tirer sa révérence selon ses propres conditions, avec un double LP phare qui rend hommage à chaque album précédent de Sum 41 à travers ses 20 titres.

Une bande-son adaptée au début de la fin, « Landmines » est la meilleure œuvre du groupe depuis les années 2000 : un pop-punk vintage et vif. La première partie de l'album – « Heaven » – revisite ce son pour un tour de victoire. « I Can't Wait » et « Time Won't Wait » sont un retour bienvenu à leurs albums phares « All Killer, No Filler » (2001) et « Does This Look Infected ? (2002), tandis que « Not Quite Myself » et « Bad Mistake » mettent en lumière les luttes de Whibley : «Je ne tiens qu'à un fil / Je suppose que j'aurais besoin d'aide

Considéré isolément, « Heaven » est un disque pop-punk assez sublime. Son petit frère, « Hell », produit des résultats plus mitigés, poursuivant le son infusé de métal vers lequel Sum 41 s'est tourné ces dernières années. « I Don't Need Anybody » souffre d'une légère crise d'identité, refusant de s'engager pleinement dans le stade-rock qu'il taquine, tandis que le riff oubliable de « House Of Liars » flotte droit au-dessus de nos têtes, même si les paroles « Bravo pour les souvenirs» est un sentiment avec lequel nous pouvons tous être d’accord.

Cependant, le puissant « Rise Up » est un moment fort, sa décomposition venimeuse injectant de la vie dans « Hell », avant qu'une reprise plutôt aléatoire mais rafraîchissante de « Paint It, Black » des Rolling Stones ne soit ajoutée – accélérée pour faire bonne mesure. Le morceau de clôture « How The End Begins » est une fin passionnée à leur histoire, à des millions de kilomètres de « What I've Done » de Linkin Park. Véritable creuset de paysages sonores sélectionnés au cours de leur carrière, « Heaven :x: Hell » est un dernier hourra approprié pour un groupe qui a scellé sa place dans l'histoire il y a longtemps.

Détails

Somme 41 Paradis x Enfer

  • Maison de disque: Sum 41 Musique/Rise Records
  • Date de sortie: 29 mars 2024
Véritable passionné de musique, Romain est un chroniqueur aguerri sur toute l'actualité musicale. Avec une oreille affûtée pour les tendances émergentes et un amour pour les mélodies captivantes, il explore l'univers des sons pour partager ses découvertes et ses analyses.

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