Madame Lenoir : les néoromantiques du rock

Ce billet a été rédigé par Laurent, invité sur le blog

Une guitare qui démarre. Le Klub, rue Saint Denis. Premier concert de Madame Lenoir. Cadre black & white. Bar obscur. J’arrive à l’improviste. Je suis resté toute la nuit.

Une minette de 30 ans. Douce agressive. « Listen to the music ». Ca monte en puissance. Comme un appel digne d’une Patti Smith. Ça part comme un cœur qui commence à courir. Tac-tac-tac. Les têtes se mettent à se pencher, à aller en avant, en arrière. I wanna be a sexy bitch. Course contre la montre, les guitares se mettent en transe. Air saturé, le micro se fait rempart avec la petite foule fascinée. Let me be your mistress. Respiration. La panthère redescend un temps sur terre, s’inspire pour repartir. Des accents de Skunk Anansie, un mélange de poésie, de renoncement, et entre deux battements, de dérision. Et d’un sourire. For my birthday, for my eighteenth, my father gave me cocaine. Sur ses bottes de rock’n roll way of life, la petite fille se laisse finalement submerger par sa fragilité. Un clavier arrive. La formation en rond l’entoure de son silence. Premières notes. Pour ne pas la laisser seule acapela. Comme quand on parle, petit, dans le noir de la nuit, pour chasser les fantômes imaginaires. No it’s not the end of time.

Madame Lenoir

Maxi sur le Myspace de Madame Lenoir.

En exclu pour Soundnation, un remix de Oli de Sat, le guitariste arrangeur d’Indochine. Et Blue hair girl.

Le remix :
[audio:http://freenull.net/~soundnation/m/Madame_Lenoir-End_Of_Timeremixoli.mp3]
Blue Hair Girl :
[audio:http://freenull.net/~soundnation/m/Madame_Lenoir-Bluehairgrectifv1.mp3]

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