Et oui, nous voila une autre artiste «hype» qui s’abreuve aux années 80. Mais déposez les cailloux et autres objet contondants.
Derrière cette mèche intrigante, ce visuel soigné et un look androgyne, se cache une machine à hits de pop synthétique et de disco décalée. Avec son comparse Ben Langmaid (le producteur), Elly Jackson (la rousse) fabrique des airs à la fois minimalistes, chaleureux, et terriblement entrainant!
la première moitié de l’album est une décharge pop très convaincante qui explique bien l’ascension rapide du duo britannique. Le timbre de voix mat et une certaine maturité dans l’interprétation (elle a roulé sa bosse avant de briller de tous ses feux) font de La Roux une artiste à placer quelque part entre Eurythmics et The Knife, plutôt qu’aux côtés d’une Kylie Minogue.