JC Satàn

JC Satàn

JC Satàn, groupe à la double nationalité franco-italienne qui a le bon goût d’officier du côté de Bordeaux, vient de sortir l’EP « Ballade à la Barrière » et en voilà une bonne une excuse pour revenir sur leurs précédents morceaux.

Vaguement reliés aux Magnetix, Yussuf Jerusalem ou encore à Petit Fantôme, JC Satàn mène la croisade du garage français en sous-terrain depuis 2010. En années caves-bordelaises-enfumées: une éternité.

Bien sûr, il vaut mieux aimer le garage et les bières tièdes, mais pas besoin de cours d’introduction pour apprécier le tout nouveau ‘There’s no goodness in the world‘, sa voix lascive, son pessimisme enfumé, son stylisme feutré. Idem si on revient en arrière pour écouter ‘Abandon‘ ou ‘Dear Dark J‘ qui s’éloignent du crédo habituel des grosse guitares. Jamais chiant, JC Satàn c’est plus que du bruit crado qui fait mal aux oreilles et au solfège, il y a là l’urgence du garage rock qui n’oublie rien des mélodies, sublimée par un duo de voix parfois enfantines, souvent inquiétantes, qui s’accordent aussi bien sur les ballades (‘Abandon’, ‘In the light‘) que sur des vrais bons morceaux punk rock rampants (‘Faraway land‘, ‘Prehistoric love’, ‘More power‘).

Une bonne dose de sacré mélangée à une plus grosse dose de malsain donne au tout une hybridité dérangeante parfaitement délectable. JC Satàn sera à Paris le 17 Janvier à la Gaité Lyrique, peut-être une occasion de tester.

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