Point étrange : il a fait tellement chaud ces derniers jours qu’il nous faut une veste dehors alors qu’il fait 25° (oui, on parle beaucoup de la météo cette année).
11h : l’heure pour les oreilles de souffrir
Malgré l’heure matinale, le public était déjà présent devant la Valley pour le concert de Vile Creature. Le groupe canadien a livré une performance brutale et puissante, avec des riffs de guitare incisifs et des rythmes lourds et hypnotiques. J’étais assez curieux de voir ce groupe dont le duo est très politisé.
Et sur scène, c’est la rage et la révolte qui se dégagent de leur musique. Les vocaux intenses et écorchés ont pris d’assaut la foule, transportant les festivaliers dans une ambiance sombre et oppressante.
Vile Creature a offert un concert viscéral et intense. A revoir et redécouvrir sur album.
Direction Warzone pour du metalcore
Le groupe marseillais Landmvrks a livré une performance explosive qui a fait vibrer la foule.
Le chanteur captive le public avec sa voix puissante et émotive, se déplaçant avec énergie sur la scène et interagissant avec les fans avec passion. Le reste du groupe n’a pas été en reste, avec des riffs de guitare lourds et percutants, une basse groovy et une batterie tonitruante.
Les morceaux sont intenses et mélodiques, et l’atmosphère était électrique.
Retour sous la Valley
La musique de Lysistrata est souvent décrite comme un mélange entre rock, punk et math rock, avec des mélodies percutantes et des rythmiques complexes.
La prestation était énergique et enivrante. Les ayant déjà vus sur des petites scènes, la Valley était peut être grande pour le jeune groupe, qui avait du mal se déplacer et restait un peu statique. Leur jeu, très technique, ne se prête peut être pas à de grandes scènes.
Aujourd’hui, nous pouvons prendre le temps de visiter le site, déjeuner tranquillement et profiter des multiples offres disponibles. Le rösti burger restera mon plat signature et est bien utile pour compenser toutes les boissons que nous engloutissons dans la journée.
Compter les Parts
Les canadiens de Counterparts ont enchaîné les morceaux avec énergie, alternant entre des passages agressifs et des moments plus mélodiques. Le public a répondu à chaque instant, reprenant en chœur les refrains et criant les paroles les plus percutantes.
« Will you love me, when there’s nothing left to love ? » C’est avec ces paroles scandées par une foule compacte que le groupe entame un concert intense. L’énergie est palpable et la fosse déchainée. Un grand moment pour les fans de hardcore.
Balades sur le site
Pauses au merch, hydratation au VIP, découverte de nouveaux endroits…
Lemmy a une nouvelle statue qui lui est dédiée sur la colline de la Warzone. Elle domine toujours le site, a été retravaillée et semble contrôler tout ce qui se fait lors de ces 3 jours démesurés.
De même, un corbeau géant surveille une entrée du Kingdom Of Muscadet.
On voit tout de même la fin du set de Maximum the Hormone, survolté. Un réel plaisir de voir ce groupe s’amuser sur scène, courir partout, hurler, s’arrêter, reprendre, s’exclamer, scander, danser, et à nouveau courir, hurler, s’arrêter, reprendre, s’exclamer… Dès qu’ils repassent ce sera l’occasion d’une belle fête !
Metalcore sur la Warzone
Nous voyons le set de While She Sleeps, mélange de chants, de hurlements gutturaux, de rythme, de chaos…
La performance était puissante et intense. Nous faisons une pause avant de nous rendre à nouveau sous la Valley.
Valley ultra remplie pour Perturbator
En effet, assister à un concert de Perturbator, c’est plonger dans un univers sombre et futuriste, où les synthétiseurs résonnent et les rythmes entraînants nous transportent dans une course folle à travers les néons et la poussière. Un immense pentacle lumineux surplombe James Kent, qui se tient devant une rangée d’ordinateurs, de claviers et de boîtes à rythmes, créant en direct une musique électronique puissante et immersive.
Les lumières stroboscopiques, les lasers et les projections vidéo renforcent l’atmosphère immersive, transportant le public dans un univers cyberpunk où le danger est partout.
Nous allons ensuite admirer les artistes qui jouent avec le feu, avant d’assister au concert de Gojira, sur la Mainstage.
Comment finir un week-end lourd de son ?
En programmant le groupe Gojira ! Le quatuor est connu pour offrir des performances incroyablement intenses, avec une énergie brute et une musicalité impressionnante.
Sur scène, les membres de Gojira se mettent en transe, lançant des cris gutturaux et enchaînant des riffs de guitare puissants et mélodiques. Le batteur frappe les fûts avec une précision chirurgicale, ajoutant une dimension rythmique complexe et hypnotique à la musique.
Les paroles profondes et les riffs percutants résonnent dans l’air, créant une atmosphère de communion entre les fans et le groupe.
Les lumières de la scène, la pyrotechnie et les effets visuels ajoutent une touche de spectacle à l’ensemble, sans pour autant prendre le dessus sur la musique.
Nous partons, heureux de ce moment d’intensité unique, et impatients de revenir pour un second week-end !