Certains acteurs vont très loin pour incarner un personnage dans un film ou une série télévisée. Pour l’actrice mexicaine Eiza González, elle a envisagé de modifier radicalement son apparence pour décrocher un rôle.
Une beauté qui lui a joué des tours
Eiza González, 34 ans, a récemment confié à InStyle : « Je me souviens avoir été écartée de nombreux projets parce qu’on me disait ‘Elle est trop jolie pour le rôle. Elle est trop sexy pour le rôle.’ Et je me disais, ‘Mais qu’en est-il de Margot Robbie ? Elle est la femme la plus belle et sexy que j’ai jamais vue !’ ».
Cette situation a plongé Eiza dans une véritable crise identitaire. Elle se demandait : « Est-ce que je me rase la tête ? Est-ce que je me rends moins attirante ? Est-ce que je dois m’habiller de manière plus ou moins sexy ? »
Une lutte contre les stéréotypes
Décrite souvent comme « sexy » en raison des personnages qu’elle a incarnés dans des films comme « Baby Driver » ou « From Dusk Till Dawn », González rejette fermement cette étiquette. « Je pense que c’est une vision trop sexualisée des femmes latines. C’est tellement décevant et pathétique. »
Elle explique que se détacher de cette catégorisation a été « le plus grand défi de sa carrière ». Contrairement à ses amies blanches dans l’industrie, elle seule faisait face à ce problème.
Des débuts difficiles au Mexique
Ironiquement, Eiza a vécu l’inverse au Mexique durant sa jeunesse d’actrice et de chanteuse. Les médias critiquaient son apparence, la jugeant pas assez jolie. Dès l’adolescence, elle a lutté contre des troubles alimentaires, exacerbés par les paparazzis qui la photographiaient sur la plage, mettant en lumière ses imperfections. « C’était la période la plus terrifiante de ma vie », confie-t-elle.
Une passion indéfectible pour son art
Malgré ces difficultés, Eiza a toujours trouvé refuge dans son amour pour son métier. « Dès que je jouais la comédie, que je chantais ou que j’étais sur scène, je me sentais plus vivante que jamais. » Elle accepte la peur inhérente à sa carrière, la trouvant même « amicale ».
Voir le verre à moitié plein
En plaisantant sur le fait qu’elle a déjà vécu de nombreuses vies, Eiza préfère voir le bon côté des choses. « Chaque fois que quelque chose de tragique m’arrive, je ne me plains jamais. Parce qu’à chaque fois, quelque chose d’incroyable se produit juste après. »
Eiza González illustre parfaitement les défis uniques auxquels sont confrontées les actrices dans l’industrie du cinéma, particulièrement celles issues de minorités. Malgré les obstacles, elle reste déterminée à poursuivre sa passion et à briser les stéréotypes, prouvant que la résilience et l’amour pour son art peuvent surmonter bien des épreuves.