À première vue, il ressemble à une simple équation. Une addition, peut-être deux. Rien de bien sorcier. Et pourtant, ce petit test de logique, inspiré des exercices que l’on retrouve parfois au collège, a fait trébucher plus d’un adulte. La raison ? Il faut savoir sortir des sentiers battus pour en trouver la clé.
Un test qui semble simple… en apparence
C’est souvent le propre des tests de logique : ils paraissent évidents, jusqu’au moment où l’on bloque. Dans celui-ci, on vous propose une suite d’opérations, avec à chaque fois une équation à compléter. L’objectif est de découvrir le raisonnement caché derrière la série de chiffres. Et, petite précision utile : il existe plusieurs manières d’interpréter l’enchaînement.
Le test commence ainsi :
- 1 + 4 = 5
- 2 + 5 = 12
- 3 + 6 = 21
- 8 + 11 = ?
Et là, forcément, on sent que l’addition toute simple ne suffira pas.
Deux méthodes pour deux logiques différentes
Pour les amateurs de mathématiques, deux approches principales émergent. La première consiste à intégrer le résultat précédent dans le calcul suivant. Un raisonnement cumulatif, en quelque sorte. Voici comment cela se déroule :
- 1 + 4 = 5
- 5 (résultat précédent) + 2 + 5 = 12
- 12 + 3 + 6 = 21
- 21 + 4 + 7 = 32
- 32 + 5 + 8 = 45
- 45 + 6 + 9 = 60
- 60 + 7 + 10 = 77
- 77 + 8 + 11 = 96
La logique suit son cours : on ajoute à chaque fois la somme des deux chiffres… au résultat précédent.
La seconde technique est un peu plus directe : il s’agit de multiplier, puis d’additionner, comme suit :
- 1 + (4 × 1) = 5
- 2 + (5 × 2) = 12
- 3 + (6 × 3) = 21
- 4 + (7 × 4) = 32
- 5 + (8 × 5) = 45
- 6 + (9 × 6) = 60
- 7 + (10 × 7) = 77
- 8 + (11 × 8) = 96
Même résultat, mais logique différente. Ce qui rend le test encore plus intéressant : il n’y a pas une seule bonne manière de penser, mais plusieurs chemins possibles… menant au même chiffre.
La bonne réponse ? C’est 96, mais pas que
Au final, les deux raisonnements aboutissent au même chiffre final : 96. Ce n’est donc pas la réponse qui compte le plus ici, mais la manière dont vous y parvenez. C’est ce que les psychologues cognitifs appellent un exercice d’intuition structurée : il s’agit de repérer un motif, de tester une hypothèse, puis d’ajuster en fonction des résultats. Un peu comme dans la vie, finalement.
Pourquoi ce type de test nous fascine autant ?
Au fond, ces petits casse-têtes ne sont pas là pour nous faire sentir bêtes. Ils servent à tester notre agilité mentale, notre capacité à changer de point de vue. Et si ce test, d’apparence enfantine, déroute autant d’adultes, c’est précisément parce qu’on oublie souvent, à l’âge adulte, de chercher en dehors du cadre.
Les enseignants le savent bien : poser le bon problème, c’est souvent plus formateur que de donner la bonne réponse. Et ce genre d’énigme rappelle aussi une chose essentielle : l’intelligence n’est pas qu’une question de savoirs, mais de flexibilité d’esprit.
Alors, 96 ou pas 96 ? La réponse importe moins que votre manière d’y arriver. Ce test, à lui seul, prouve qu’avec un peu de curiosité et de persévérance, on peut redécouvrir le plaisir de chercher. Et parfois, de trouver là où on ne s’y attendait pas.