Parmi les nombreux talents cachés des chats, celui-ci est plutôt inattendu. Alors que certains se contentent de chasser les ombres ou de dominer leur royaume domestique depuis le haut d’un meuble, Cédric, lui, s’est lancé dans un projet artistique de grande ampleur : sculpter une rampe en bois à coups de griffes.
Un défi qu’il relève avec passion depuis plus de 11 ans. Et si pour certains, il s’agit simplement d’un bout de bois saccagé, pour lui, c’est une véritable œuvre d’art en devenir.
Un travail d’orfèvre minutieusement exécuté
L’histoire de cette vocation commence en 2012, lorsque Cédric, alors jeune chaton fraîchement adopté par Anita Corrie Schellevis, découvre la rampe d’escalier de sa nouvelle maison. Malgré la présence de nombreux griffoirs, son choix est fait : ce sera cette rampe et rien d’autre.
Depuis ce jour, il y consacre plusieurs séances quotidiennes, peaufinant inlassablement son chef-d’œuvre. Son moment préféré pour gratter ? Quand des invités arrivent, comme s’il souhaitait exposer fièrement son travail et recevoir des compliments sur son avancée.
Quand l’art félin s’invite dans la déco
Les années passent et la rampe, autrefois immaculée, est aujourd’hui totalement métamorphosée. Certains y verraient une destruction pure et simple, mais Anita, elle, préfère y voir l’expression artistique de son compagnon à quatre pattes.
Elle n’a d’ailleurs jamais cherché à freiner son inspiration :
« Ce poteau appartient à Cédric depuis le premier jour », confie-t-elle avec amusement.
Si elle admet que les éclats de bois laissés derrière lui ne sont pas toujours agréables sous les pieds, elle reconnaît que cet élément inattendu est devenu un vrai sujet de conversation auprès des visiteurs.
Une œuvre encore inachevée… mais déjà légendaire
Malgré plus d’une décennie de travail, Cédric ne semble pas prêt à signer son chef-d’œuvre. Chaque jour, il affine, ajuste, parfait les moindres détails de sa sculpture… et il est fort probable qu’il ne s’arrêtera que lorsque l’inspiration le décidera.
Une chose est sûre : l’art est subjectif, et si certains voient dans cette rampe une simple surface abîmée, d’autres – et surtout Cédric lui-même – y verront une création unique, fruit de patience et de persévérance.
Après tout, les plus grandes œuvres du monde ont pris du temps à être achevées… Pourquoi en serait-il autrement pour un chat-artiste ?