Mark Zuckerberg propose 1 milliard $ à un ex-employé pour réintégrer Meta, il refuse

Mark Zuckerberg propose 1 milliard $ à un ex-employé pour réintégrer Meta, il refuse

On dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur. Dans la Silicon Valley, il ne garantit même plus la loyauté. Mark Zuckerberg en a fait l’amère expérience en proposant un contrat colossal à l’un de ses anciens ingénieurs vedettes… qui a tout simplement décliné l’offre.

Une proposition vertigineuse

Andrew Tulloch, ingénieur australien et ancien cadre de Meta, a reçu une proposition à faire tourner la tête : 1 milliard de dollars pour revenir travailler sous la bannière du géant technologique. En comptant les bonus et les actions, le package aurait pu lui rapporter jusqu’à 1,5 milliard en six ans.

Et pourtant, malgré cette montagne de zéros, Tulloch a dit non. L’homme connaît bien la maison : il a passé plus de dix ans chez Meta, de 2012 à 2023, où il s’était taillé une réputation de génie, selon ses anciens collègues. Mais cette fois-ci, la fidélité à ses propres ambitions a pris le dessus.

Un choix qui en dit long

Après son départ, Andrew Tulloch a rejoint OpenAI, puis a cofondé en 2025 la startup Thinking Machines Lab aux côtés de Mira Murati, ex-directrice technique d’OpenAI. Cette dernière avait elle aussi été approchée par Zuckerberg, qui souhaitait mettre la main sur leur jeune entreprise. Mais là encore, refus catégorique.

Meta n’a pas baissé les bras : le groupe a tenté de séduire d’autres ingénieurs de Thinking Machines Lab et a approché plus d’une centaine d’employés d’OpenAI. Une poignée d’entre eux – une dizaine seulement – ont accepté l’offre. Une maigre récolte comparée à l’effort déployé.

La puissance de la vision personnelle

Pourquoi refuser de telles sommes quand on sait qu’elles pourraient changer une vie entière ? Selon le site spécialisé OpenTools, ce choix traduit une évolution profonde dans le secteur de l’intelligence artificielle. Désormais, la « vision personnelle » des chercheurs et ingénieurs peut l’emporter sur les propositions financières les plus extravagantes.

Autrement dit, beaucoup préfèrent travailler sur leurs propres projets, contribuer à des initiatives qu’ils estiment stratégiques pour l’avenir, plutôt que d’intégrer une grande structure, même au prix fort. Cette tendance reflète aussi un besoin d’indépendance dans un univers où les grandes entreprises cherchent à s’approprier les talents à coup de milliards.

Un symbole pour la Silicon Valley

Cette histoire illustre une bascule dans la culture de la tech. Là où autrefois la réussite se mesurait au chèque de recrutement ou à la valorisation boursière, les ingénieurs de pointe semblent aujourd’hui rechercher avant tout du sens, une autonomie et une capacité à façonner l’avenir de l’IA à leur manière.

Mark Zuckerberg, malgré ses moyens colossaux, vient de se heurter à une réalité nouvelle : dans la bataille mondiale de l’IA, l’argent n’est plus l’argument ultime.

Véritable passionné de musique, Romain est un chroniqueur aguerri sur toute l'actualité musicale. Avec une oreille affûtée pour les tendances émergentes et un amour pour les mélodies captivantes, il explore l'univers des sons pour partager ses découvertes et ses analyses.

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