Face à la hausse du coût de la vie et aux dépenses liées à l’entretien d’un véhicule, de plus en plus de Français se tournent vers le vélo.
Martine, 64 ans, fraîchement retraitée, a pris cette décision par nécessité.
« L’essence, l’assurance, le stationnement… sans compter les réparations, c’était devenu un luxe que je ne pouvais plus assumer », explique-t-elle.
Encouragée par la présence de nouvelles pistes cyclables dans sa ville, elle a revendu sa voiture pour pédaler au quotidien.
Des économies substantielles
En abandonnant sa voiture, Martine économise désormais plusieurs centaines d’euros par mois.
« Rien qu’en assurance et en carburant, je dépensais environ 150 € par mois. Aujourd’hui, mes frais de transport sont quasiment nuls », précise-t-elle.
La réalité moins rose : deux accidents en un an
Si le vélo est économique et écologique, il expose aussi à des risques, surtout dans les zones mal équipées.
Martine en a fait les frais :
« Je me suis fait renverser deux fois cette année. Heureusement, je n’ai eu que quelques égratignures. »
Ces incidents soulignent le manque de sécurité routière pour les cyclistes, malgré les efforts des municipalités.
Un problème persistant d’infrastructures
Dans certaines rues, la « piste cyclable » se résume à une simple bande peinte sur la chaussée, sans séparation physique avec les voitures.
« C’est insuffisant. Le vélo, c’est bien, mais il faut des aménagements sécurisés pour que tout le monde y trouve sa place », insiste Martine.
Des bénéfices pour la santé et la planète
Depuis qu’elle pédale, Martine a constaté une nette amélioration de sa santé.
Souffrant d’une légère hypertension, elle voit désormais sa tension stabilisée.
« Mon médecin est ravi : moins de stress, plus d’activité physique… c’est tout bénéfice », dit-elle.
Côté environnement, son empreinte carbone a drastiquement diminué.
« C’est ma petite contribution contre le réchauffement climatique », ajoute-t-elle fièrement.
Conseils aux futurs cyclistes urbains
- Investir dans un équipement de sécurité complet (casque, gilet réfléchissant, lumières).
- Connaître les règles spécifiques aux cyclistes.
- Choisir des trajets avec pistes protégées quand c’est possible.
Malgré ses mésaventures, Martine ne regrette pas son choix.
Elle espère que son expérience inspirera d’autres personnes à franchir le pas, tout en appelant à un vrai plan national pour la sécurité cyclable.
« Le vélo est une alternative viable à la voiture, mais il faut que les conditions suivent », conclut-elle.