Rock En Seine 2013 en photos

Rock En Seine 2013 en photos

Quatre mains, quatre yeux, après un FNAC live en doublé, on remet le couvert pour le désormais mythique festival Rock en Seine. On chausse nos bottes (oui parce que la pluie aussi est mythique ces dernières années au domaine de St-Cloud), on recharge nos appareils photo et on ouvre grand nos oreilles pour 3 jours de festival, avec une programmation toujours aussi énorme.

Jour #1

Premier jour. On arrive tout juste pour le set de Tame Impala sur la Grande Scène. Le rock psyché des Australiens a gagné en expérience et met les festivaliers en jambes. On passe voir ensuite Alt+J qui font leur entrée sur un gros son hip-hop de Tyga. On les adore mais sur scène le résultat est malgré tout assez mou et c’est encore plus flagrant en festival. Juste après, ce sont les Franz Ferdinand qui donnent des leçons de show. Charisme et énergie au rendez-vous. Ca envoie fort !
On effectue un grand écart pour aller sur la scène de la Cascade où le grand Kendrick Lamar dégaine son flow insensé et encensé. Accompagné d’un vrai live band, le très attendu kid ne déçoit pas et ce, malgré un fâcheux problème de son sur Poetic Justice. La barre est vite redresser avec des titres comme Swimming Pool, Backseat Freestyle ou encore avec son couplet de Fuckin’ Problem (le titre d’A$ap qui a brillé par son absence).

On terminera la journée avec Hanni El Khatib. Malgré l’efficacité de ses nouveaux titres, plus pop, on préférera le retrouver sur les morceaux blues crasseux de son 1er album, le tout avec les pieds dans la poussière du parc de Saint Cloud.

Jour #2

Deuxième jour. On nous a annoncé de la pluie toute la semaine, les bottes de caoutchouc sont de sorties et malgré les menaces, le ciel est clément pour cette grosse journée qui commence pour nous avec La Femme. L’ambiance est bon enfant. Les sons pop synthétiques et l’énergie démente du groupe pousse les festivaliers à bouger leur corps !

En passant par la scène de l’Industrie on aperçoit un drôle d’énergumène bouger derrière sa machine. Casquette vissée sur la tête, cheveux mi-long…et visage de singe ! Il s’agit de Kid Noize qui balance ses sons électro teintés de dub. On arrive curieux, mais on finit par vite bouger la tête et les jambes. Pas mal.
Pendant que certains font des pogos et slam au concert de Wavves, Patrice fait chavirer le public de la scène Cascade. Toujours positif, souriant, la musique de Patrice distribue la bonne humeur en grande dose. Un passage obligé à la Grande Scène nous permet d’apprécier l’impressionnante scénographie de Nine Inch Nails, notamment sur le mythique Closer. En allant vers Pression Live pour voir Valerie June, c’est Jackson and His Computer Band qu’on découvre avec plaisir. Mise en scène et jeu de lumière assez futuriste, s’avèrent en plus utile puisqu’il s’agit de ses instruments de musique ! On ne peut que vous recommander son album « Glow », véritable pépite électro de cette rentrée !

Phoenix clôturera la journée. Une rumeur circule qu’il y aurait une grosse surprise pendant le set. R Kelly ? Les Robots ? Finalement c’est la pluie qui viendra jouer les guests sur la dernière chanson pendant que Thomas Mars nage littéralement sur la foule. L’esprit rock est là, les chansons pop servis par des bêtes de scène c’est bien bon.

 

Jour #3

Dernier jour, je prends le relais et récupère la pluie annoncée la veille. Cette fois-ci on y échappera pas. Mais en même temps on ne pouvait pas louper St.Lo qui avait la lourde tâche d’ouvrir un dimanche à 14h30 sous une pluie plus qu’instante.

Bon, je dois bien le reconnaitre ce sera le coup de coeur de la journée. Le groupe envoie sa soul réinventée comme ils auraient pu le faire de la même manière dans un Stade de France rempli à craquer ! (bon j’exagère probablement un poil). Impossible de ne pas se laisser embarquer par le groove et l’énergie de Miz.

On remonte ensuite à la scène pression de live pour Poliça, qu’on avait déjà pu croiser aux Eurocks l’année dernière. Pas conquis pour ma part par les albums (je vais me faire taper par le reste de l’équipe en écrivant ça), force est de constater que la formule live est toujours très efficace.

Petit retour vers la scène de l’industrie où on retrouve Wall of Death. C’est l’instant flashback dans les 70’s, mais au final je me souviendrai surtout du batteur qui avait aussi le poste de second guitariste tout en jouant de la guitare et de cette fille au premier rang qui sous son chapeau en feutre semblait hypnotisée par le son du mur de la mort.

Mais bon, il est l’heure d’aller voir Eels du côté de la grande scène. E et ses boys remportent au la main de concours de look du festival. L’uniforme corpo du groupe sera ce jour-là un vieux jogging Adidas. Ça fonctionnait à merveille avec les vannes décalées qu’il envoyait entre chaque morceau. Côté son pas de mystère, c’est une machinerie folk’n’roll bien huilée.


Retour quelques heures plus tard sur la grande scène pour les Bloody Beetroots. On a beau être encore en plein jour, Sir Cornelius Bob Rifo n’aura pas besoin de bien longtemps pour transformer le devant de scène en dancefloor géant. Il saute dans tous les sens, parcourt la scène en courant, au final, c’est un peu le nouveau Mick Jagger de la présence scénique (la comparaison s’arrête là ceci dit).

Avant le grand final, on passe devant la scène de la cascade, ou Diplo et ses potes font leur teuf façon projet X à grands coups de fumigène, de grosses basses, de bootyshakeuses et de balle de hamster géante pour marcher sur le publique. On les avait déjà vues aux Eurocks et c’est toujours aussi drôle à voir.

On finira donc avec les choses sérieuses, System of a Down sur la grande scène. Toujours aussi taré, non sans être carré, le quatuor americano-arménien n’était pas là pour déconner. Enfin si, mais pas niveau son. On se rend compte que leur set list est un gros enchainement de classique qu’on se retrouve à chanter par coeur au milieu de quelques milliers de personnes dans la même situation. La grande communion de fin de festival, où on a envie de mettre ses bras sur les épaules de son voisin pour reprendre le Chop Suey! d’une seul et même voix. Bref, un vrai concert de clôture de festival !

Article tapé à 4 mains par Félix et Olivier.

Graphic & Web designer, amateur de dessin, de photos et de musique. Baladeur numérique sur pattes, blogueur...parfois. e-Picurien ;-)

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