Matmahah @ L’Olympia

Juillet 1999, alors que les titres de La Ouach tournent à plein tube sur les radios nationales, je prends mes billets pour les Eurockéennes pour y voir Matmatah ! C’est un de mes premiers concerts, mon premier festival : je découvre un nouveau monde de scènes en plein air, de son, de slameurs, de bières qui volent dans tous le sens et de gens bizarres (mais marrants). Le mal est fait, c’est l’éclate. Près de 20 ans plus tard, je fais toujours la tournée des festivals de l’été !

Alors évidemment quand je vois que Matmatah se reforme après 8 ans d’absence pour un nouvel album et une tournée, difficile de résister : je charge mes appareils et je file à l’Olympia.

Matmatah L'Olympia - Paris - 2017 Olivier Hoffschir

La salle est comble, remplie d’un public de tout âge, avec une grosse proportion de trentenaires, et une très grosse proportion de Bretons expat’. Autant dire que le public cumule à peu près autant de drapeaux bretons que l’intégralité des festivals de l’été 2016 réunis.

Sur scène, mis à part un petit changement à la guitare c’est le même line-up qu’il y a 10 ans. D’ailleurs les gars ont à peu près les mêmes têtes et la même énergie que lorsqu’on les découvraient pour la première fois en live il y a 18 ans ! Le plaisir est là, l’énergie aussi.

Matmatah L'Olympia - Paris - 2017 Olivier Hoffschir

On commence par quelques morceaux du nouvel album (Plates Coutures, sortie la semaine dernière) avant d’attaquer la discographie complète.

Évidemment côté public on réagit toujours un peu plus sur les morceaux extraits de La Ouach et c’est sur Emma que les derniers réfractaires commencent à se réveiller.

1h30 plus tard, à la fin du premier rappel, le groupe sort la flûte pour jouer l’Apologie (donc oui, ils le jouent toujours) histoire d’évacuer les dernières gouttes de sueur du public. Ils reviennent pour un second rappel plus intime en acoustique, avec Peshmerga, issu de leur dernier album, hommage aux combattantes kurdes en Irak qui ont « Plus de couilles que la plupart d’entre nous », dixit Stan au chant.

Matmatah L'Olympia - Paris - 2017 Olivier Hoffschir

Rideau de fin, on remballe… enfin presque, un groupe de résistants Brestois n’aura pas obtenu que le groupe joue « Les Moutons » (arrangement d’un morceau traditionnel breton, issu du premier album). Le concert se poursuit donc dans le hall de l’Olympia, avec un public en liesse : « On a tondu les moutons, on a filé la laindooooo »

Voyageur-geek-photographe et fan de bon son !

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