Live Report: James Morrison @ Olympia

 

La soul n’a pas de couleur, et cette soirée me l’a encore prouvé.

 

Juliette Katz ouvre les hostilités. N’étant pas fan habituellement de la nouvelle scène française (parce que pour moi le potentiel de la langue française niveau groove est très proche du niveau de la mer), je dois avouer que ce petit bout de femme m’a embarquée, avec son ton jazzy et sa voix rocailleuse, qui m’ont un peu rappelé Pauline Croze (en plus enjoué par contre). Et puis il faut dire qu’elle était très bien accompagnée mademoiselle Juliette, notamment par Ludovic hotness Ozilou à la guitare.

 

Une petite demi-heure plus tard apparaissait enfin James Morrison, l’Homme de la situation. On s’était déjà vus lui et moi dans cette salle mythique, il y a 2/3 ans, donc autant vous dire que ces retrouvailles étaient fort attendues. Le décor, fait de grands rideaux drapés et de gros lampions suspendus, rend l’atmosphère chaleureuse et cosy. Il ne manque plus que la fumée et l’éclairage tamisé pour se croire dans un lounge de NYC.

 

 

James débute avec Beautiful Life, ce qui augure d’une très bonne soirée. Il enchaîne avec This Boy, une des plus anciennes de son répertoire, et une de mes préférées.  Entouré de pas moins de 5 musiciens et 2 choristes, on est loin des PBO auxquelles on a souvent droit. Non là je vous parle d’une vraie proposition musicale, avec de superbes arrangements, presque dignes des musiciens de Lenny Kravitz (mais ça mes amis, il faut le vivre pour en parler).

 

 

Nous avons droit aux titres phares de son album « The Awakening » qu’il est venu nous présenter, à l’image de I Won’t Let You Go, Up ou encore Person I Should Have Been, une des meilleures de l’album. Tantôt touchant, lorsqu’il évoque sa petite fille de 3 ans qui lui as inspiré One Life ou drôle lorsqu’il nous parle de Michael Jackson avant d’entamer Slave To The Music (point important : est-ce qu’il n’y a que moi dans l’assistance qui trouve que la guitare dans l’intro ressemble à celle dans Bootylicious des Destiny’s Child ??), le soulman anglais ne nous laisse aucun temps mort !

 

 

Mention spéciale pour la version acoustique de Broken Strings (à l’origine en duo avec Nelly Furtado) en guitare/voix, juste sublime, ainsi que pour You Give Me Something que l’on a pu apprécier en extended version.

Il termine le show avec Wonderful World, et il ne ment pas : avec toi à nos côté James ce sera toujours le cas.

 

 

Crédit photo : Mandise.

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