(LIVE REPORT)² // Battles vs. Monotonix le 8.12.2009

Le 8.12.2009, soirée chargée – choix impossible. D’un côté Battles à L’Elysée Montmartre, dans le cadre d’une (superbe) soirée WARP ; de l’autre Monotonix au Point Ephémère. Passées les hésitations, évaluées toutes les organisations possibles, les plans A, B, C, D… C’est décidé : on fera les deux. Courage, courons.

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Arrivés à 20h à la salle d’Anvers, on se laisse chauffer par un set bien senti de Four Tet. Quelques bières et on croise les indispensables Revival Kensuke. Bon signe. Revival Kensuke qui se nourrit (aussi) de Battles, quoi de plus logique ? (cf : myspace.com/revivalkensuke).

Battles traîne sur scène pour fignoler les derniers détails de placement de matos et finit par commencer, tout delay dehors pour une intro hypnothique et évidemment millimétrée. Le morceau se développe, grandit, l’énergie monte, la salle se concentre et laisse la place au titre suivant… L’univers s’impose, doucement. Petit à petit on rentre dedans, on se laisse dicter la leçon. Battles est un groupe exigeant, intéressant, attractif, captivant, matheux et superbe. Et c’est au moment où on commence à en profiter vraiment que sonne le glas : 22h. Merde, déjà. Il faut partir. Ne laisse pas tomber ton Lumix en dévalant les escaliers, Cendrillon.

Frustration inconsolable : partir trop tôt.

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Mais bon : quitter Battles pour MonotonixBattles, Monotonix. Battles + Monotonix = Pneu (note pour plus tard).

Ligne 2. Anvers > Stalingrad (Jaurès en travaux). Nous voilà en train de négocier avec notre ami le videur. « Mais si on est sur la liste. Oui je sais on arrive en retard. Okay, la liste est close. Oui, mais on était à un autre concert. Mais si il va faire des photos. Oui, c’est un compact. Oui c’est un Lumix. Oui tu as le même toi.  Si c’est un ‘vrai’ appareil photo. Non on se fout pas de ta gueule. » 5 minutes de négociations courtoises et les portes s’ouvrent.

« Un sauna ». C’est le premier mot qui passe par la tête. On arrive en fin de show et tout le monde est cuit. Ca sent la bière. Ca sent la sueur. Les 3 de Tel Aviv sont en short, dégoulinant, hors d’eux, transportés, prêts à tout lâcher. Au milieu de la foule, comme d’habitude. Les têtes continuent à se secouer (sauf Nathalie, qui souffle parce qu’elle souffre à endurer les riffs de guitares sans fin), les pogos vont bon train. Aliosha se fraie un chemin pour prendre quelques photos à même la peau. Le dernier arrive, s’étire sur quelques trop petites minutes. Le chanteur lâche tout. Fait durer le titre. Fin du set. Merde. On aura vu que trois titres. On sent malgré tout que la soirée a été digne de ce qu’on en attendait. On lit ce petit quelque chose qui dit « moi j’étais là » sur tous les visages. Les groupe reste dans la salle, fait le tour du public, pour récupérer, dévisage bienveillamment les uns et les autres. L’un part vendre disques et T-shirts.  Les autres plient le matos.

Frustration inconsolable : ne pas être venu plus tôt.

MONOTONIX (1)

MONOTONIX (2)

MONOTONIX (3)

MONOTONIX (4)

MONOTONIX (5)

MONOTONIX (6)

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MONOTONIX (9)

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