Les Louanges @ Espace Django

Les Louanges @ Espace Django

Difficile de ne pas replacer ce concert dans le contexte actuel de COVID-19. Dernier concert avant un petit moment pour moi, dernier concert avant un petit moment pour l’Esapce Django et de même pour notre artiste Québécois. Fallait-il venir dans un lieu public une semaine avant l’annonce du confinement ? Côté sanitaire, ce n’était visiblement pas une bonne idée, côté musique, nous avons par contre été bien gâtés par le band québécois. Recentrons-nous donc sur la musique !

Ce sont les locaux de Romor qui ouvriront le concert avec un rock français grandiloquent. C’est sympa, un peu too-much par moment, mais fait avec de la bonne humeur. 

On passe l’entracte à jouer au baby-foot avec quelques kids du coin et on revient dans la salle pour Les Louanges qui vont démarrer leur show. On est cueilli tout en douceur par « Attends-moi pas« , Vincent Roberge l’initiateur du projet au micro. Derrière lui on retrouve la classique basse-batterie à la rythmique, un clavier-piano à tendance jazzy sur la gauche, et un multi-instrumentiste un peu fou sur la droite qui alterne entre les synthés, le saxophone et la flûte.

La prise de contact se fait timidement au début, entre deux réglages de balance sur scène et un mec au premier rang qui crie « Ostie » et « Tabernacle » toutes les 2 minutes (ainsi de suite jusqu’au bout du show). Alors, oui, merci pour le rappel (une fois aurais suffi), effectivement Les Louanges nous viens tout droit du Québec avec une étiquette un peu fourre-tout de « Groove-Pop ».

Dans les faits, c’est un son bien nord-américain qui synthétise les différentes tendances pop-rap du moment, mais avec du chant en français qui groove (ce même français qu’on a du mal à faire groover par ici) et un emballage pop un peu vintage des plus délicats. 

Après quelques morceaux de chauffe, c’est « Pitou » qui enclenchera la deuxième et commencera à faire monter le niveau d’énergie sur scène et dans la salle. On pensait le début du concert timide, mais c’était simplement une politesse du groupe pour nous prendre délicatement par la main avant de trop nous secouer. Morceau après morceau l’énergie monte et tout un coup on se rend compte que la scène autant que le dancefloor sont bouillants ! On arrive sur un « Drumz » totalement déchaîné et un Vincent Roberge qui se jette dans le public à la façon de Tyler the Creator pour s’assurer que tout le monde soit sur le party (je vous laisse chercher la trad pour les non-québécophones).

Nous n’étions pas des milliers dans la salle ce jour-là, mais sur scène ça jouait comme dans un stade ! Hyper carré, énergie et générosité au maximum, et un son résolument original et moderne ! Mission accomplie pour cette dernière petite dose de musique live avant un moment. Vu les circonstances, on n’aurait pas pu rêver mieux.

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