Hellfest 2022 – Week End 02 – jour 04

Hellfest 2022 – Week End 02 – jour 04

Pour ce dernier jour, les terres du Hellfest ont tremblé sous le poids d’une programmation dense, présentant une gamme variée de styles. De la lourdeur envoûtante d’Ufomammut aux mélodies captivantes de Metallica, le festival s’est révélé être un voyage inoubliable à travers le royaume du metal.

Du psyché pour commencer

Afin de démarrer la journée, Ufomammut monte sur la scène de la Valley avec leur mélange unique de metal psychédélique et de sludge. Leurs assauts sonores, associés à des visuels envoûtants, ont transporté le public dans un état de transe, donnant le ton pour une après midi électrisante à venir.

Un peu de punk

Ensuite, Terror a pris d’assaut la Warzone en apportant toute leur énergie hardcore implacable. La présence imposante du groupe et son agression sans relâche ont enflammé une frénésie de pogos, les fans libérant leur énergie contenue à chaque riff dévastateur. Petite dédicace au service de sécurité, que le chanteur harangue : « give these guys a job »

Messe Black metal

Sous la Temple, Cult of Fire, connu pour leur fusion unique de black metal et d’influences orientales, a jeté un sort sur la foule. Avec leurs mélodies envoûtantes et leur atmosphère rituelle, ils ont créé une expérience surnaturelle qui a transporté les auditeurs dans les profondeurs de leur abîme musical.

Rencontre avec la pénombre

Sous la Valley, Thou, maîtres du sludge et du doom metal, ont enveloppé le public d’une épaisse brume de distorsion et d’intensité mélancolique. Le chanteur, immobile sur la scène, hante le public de ses hurlements sombres. Les thèmes lyriques puissants ont résonné profondément, laissant une impression durable sur ceux qui se sont plongés dans ce voyage sonore extrême.

Sludge sombre

Après une pause au VIP, nous retournons sous la Valley pour voir Eyehategod, les pionniers du sludge metal, qui ont déchaîné une tempête dévastatrice d’agression brute et de riffs abrasifs. Leur performance chaotique mais captivante a subjugué la foule, suscitant une vague d’émotion brute qui a résonné sous la grande tente.

Metalcore adolescent

Bring Me The Horizon a pris d’assaut la Mainstage, insufflant leur mélange de metalcore et de rock alternatif avec une production visuelle captivante. Leurs refrains anthémiques et leur énergie contagieuse ont provoqué une réponse euphorique de la foule, transcendant les frontières des genres et laissant une empreinte durable. Les mouvements de foule sont nombreux, pour le plus grand plaisir du public en manque d’action.

Punk et pogos

Après une pause nécessaire, nous nous rendons vers la Warzone, pour voir les canadiens de Comeback Kid, incarnation du hardcore punk. C’est une dose explosive d’adrénaline qui monte sur scène. Avec leur performance haute en énergie et leurs paroles inspirantes, ils ont dominé la scène, déclenchant une frénésie de mosh pit alors que le soleil se couche sur la statue de Lemmy.

Tête d’affiche

Pour terminer, nous nous approchons des mainstages, où la fosse est pleine à craquer. Nous ne pouvons plus avancer, tellement la foule est compacte pour voir Metallica. Devant la scène, le snakepit est bien présent. On sait que l’on va assister à un show monumental. L’air crépitait d’électricité alors qu’ils déchaînaient un torrent de classiques et de nouveaux hymnes. Des riffs dévastateurs aux rythmes tonitruants, la maîtrise par Metallica de leur art était évidente, captivant le public et consolidant leur statut de légendes du genre.

Alors que le show se termine, un énorme feu d’artifice s’enflamme autour des différentes scènes, extrêmement immersif et prenant.

Les dernières notes résonnaient dans la nuit, et les festivaliers restent avec un sentiment d’euphorie et une envie d’en avoir encore plus. Nous quittons le site en observant les techniciens qui démontent déjà les scènes. Cette programmation extraordinaire a démontré la diversité et la force des scènes metal et hardcore, laissant une empreinte indélébile sur tous ceux qui ont eu la chance de participer à ce moment intense.

Nous terminons ces 7 jours de festival dans un drôle d’état. Il nous faudra une véritable pause avant de remettre le couvert, l’année prochaine !

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