2 week ends et les 4 saisons disponibles à Clisson.
Chaque année on le sait. C’est la grande messe du metal. Cette fois, ce sont 2 week-ends d’affilée qui s’annoncent, avec une programmation impressionnante.
Plus de 350 groupes se sont succédés sur les différentes scènes, affrontant tous les climats possibles.
Le 1er week-end, tout le monde a expérimenté l’antichambre de l’enfer. La chaleur était à son comble. Le festival avait anticipé un minimum, des jets d’eau et canons à neige déversaient des flots impressionnants sur le public.
Dans la foule, ce fut malgré tout l’hécatombe et beaucoup de personnes ont été victimes d’insolation.
Arrivée et découverte
Nous voici donc sur site en début d’après midi pour ce premier jour, et on saura apprécier à nouveau les décors qui nous plongent tout de suite dans l’univers et l’iconographie des musiques extrêmes.
Peu de groupes nous intéressaient réellement alors, et c’est surtout l’occasion de profiter de l’ambiance et découvrir de nouveaux shows.
Où l’on rentre progressivement dans l’ambiance
On se laisse donc porter par les accords de fin de show de Leprous sur la Mainstage. Le groupe norvégien a déployé une énergie impressionnante, avec des morceaux puissants et complexes qui ont su captiver le public. Point important, l’utilisation de vidéos psychédéliques en fond de scène. Les musiciens ont su créer une ambiance immersive et envoûtante, ajoutant une dimension visuelle à leur musique complexe et progressive.
Rock Champêtre
S’ensuit The Inspector Cluzo sous une chaleur écrasante. Les deux membres du groupe (qui possèdent une ferme dans le Gers, par ailleurs), ont offert un set énergique et plein d’humour. Le duo a réussi à captiver la foule malgré la chaleur accablante, avec une présence scénique hors pair et une communication directe et authentique avec les fans.
Black metal sous la Temple
En parallèle, nous sommes passés voir Seth sous la Temple, pour une ambiance toute autre. Le black metal du groupe Bordelais est incisif et spectaculaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on va les voir : le spectacle. Clairement à ne pas présenter à des âmes sensibles. On ne restera pas longtemps, la chaleur étouffante de la tente ayant raison de nous. Il est plutôt temps d’aller s’abreuver.
C4EST EUX LES PUNKS
Il fait toujours bien chaud, et nous sortons du site pour aller à la HellStage, où officie Poésie Zero.
Les Punks du 44 s’amusent, font la fête, hurlent sur le public, se roulent par terre, courent sur la scène. Les titres s’enchainent malgré la chaleur accablante. Pétards et cotillons font partie du show. Cela reste une grande fête et le duo a son public déjà conquis.
C’est l’occasion d’une pause au cœur de la forêt du Kingdom Of Muscadet, où l’on sait apprécier l’ombre avant de passer voir No Turning Back avec des échos de The Offspring en fond.
Hardcore comme le Nord
Le ton est rapidement donné. Le chanteur de No Turning Back, tatoué de la tête aux pied, provoque la foule, et l’entraine dans un immense pogo. Les morceaux sont énergiques, puissants, agressifs, et la musique est percutante. Une explosion intense et positive en ressort pour le meilleur.
Fête et cotillons
Nouvelle pause avant de retrouver les copains avant Dropkick Murphys. Le groupe développe une énergie festive grâce à des morceaux entrainants, qui ont fait danser le public dense. On est dans un mélange de folk irlandais, de punk, de musique celtique, et les mélodies s’enchainent, soulevant la foule hurlant les refrains en chœur. Un bon moment pour ponctuer cette journée !
Clap de fin de journée
Nous n’allons pas pouvoir rester plus longtemps, la chaleur ayant raison de notre volonté à ce moment. C’est dommage, le concert de Suicidal Tendencies était dantesque, nous a-t-on raconté…
Nous partons sous les flammes envoyées vers le ciel, préférant se reposer pour le reste du week end.
