Concert Privé de Robbie Williams @ Alhambra

Concert Privé de Robbie Williams @ Alhambra

Robbie Williams à l'Alhambra


Robbie Williams. Do I need to say more ?

L’enfant terrible de la pop made in UK. On ne dirait pas comme ça mais il fête déjà ses 20 ans de carrière. J’ai presque l’impression d’avoir vécu avec lui toutes ces années, parce qu’il y’a forcément une de ses mélodies qui s’est un jour introduit dans nos vies (déconnez pas, même vous, les mecs,  avez forcément utilisé Angels un jour ou l’autre pour faire une déclaration à la femme de votre vie, à l’époque probablement nulle en maths et pleines de boutons). Je vous épargnerai les chiffres, mais il faut quand même noter que l’ex Take That (il remontera d’ailleurs prochainement sur scène avec eux) a vendu des millions d’albums, décroché bon nombre de Brit Awards et rempli des stades entiers (je plaide coupable, j’y étais). Un goût certain de la mise en scène, vocalement irréprochable, taquin à souhaits, avec un humour british typique, voilà comment je pourrais vous dépeindre le gosse de Stoke-On-Trent. Malgré tout ça il reste le ‘vilain petit canard’, pas souvent pris au sérieux ou parfois méprisé (injustement) par ses pairs. Je pense que derrière chaque pitre se cache un homme triste ; c’est ce qui m’émeut chez lui. Ses yeux verts évidemment ne gâchent rien.

Robbie Williams à l'Alhambra

Mr Williams était donc à Paris début octobre pour présenter son best of In And Out Of Consciousness. Un concert privé était organisé pour l’occasion. Ni une ni deux me voilà fraichement débarquée de ma province, je récupère un bracelet magique et pose un pied dans l’Alhambra. C’est un peu comme si j’avais gagné la coupe du monde, j’ai envie de me lever (je suis déjà debout), et de clamer un hymne fédérateur comme Feel par exemple, mais je me ravise. Lizarazu nous fait grâce de sa présence, je ne voudrais pas lui faire cet affront.

Les lumières s’éteignent, le publique vibre, le groupe arrive. Et le voilà, lui. Il émane de lui ce magnétisme qui vous laisse sans voix. Un peu comme un magicien il réussit à nous embarquer dans un claquement de doigt. Et alors tout brille un peu plus avec lui.

Robbie Williams à l'AlhambraIl ouvre le bal avec Bodies (1er single de son dernier album Reality Killed The Video Star), et enchaîne avec quelques classiques, Let Me Entertain You ou  encore Come Undone, que tout le monde chante en cœur. Ce n’est pas seulement un concert, c’est un échange. Robbie n’est pas qu’un chanteur, c’est un showman qui part sans filets et qui communique avec son public. Voilà pourquoi nous avons droit à une petite introduction avant Starstruck (un bijou, allez l’écouter) dans laquelle il se moque gentiment de George Michael (vous ne pouvez pas le voir mais je suis en train de refaire la choré en ce moment !). De là à faire du stand up, il n’y a qu’un pas, qu’il franchit lorsqu’il immite à la perfection James Blunt, bêlant les paroles de You’re Beautiful. L’humour anglais messieurs… l’humour anglais! Il se pose et nous parle de son récent mariage, plaisante avec nous. Si je ne connaissais pas un peu le garçon je dirais presque qu’il est bien dans ses baskets, et c’est tant mieux. Il est rejoint sur scène par Gary Barlow (chanteur des Take That) pour leur duo Shame, signe de l’amitié renaissante entre les deux hommes. Touchant. Mais Robbie Williams c’est comme du chocolat noir, quand je le déguste c’est seul, pas avec une madeleine. Il continue son set avec les tubes comme Rock DJ et No Regrets (l’ado en moi était ravie). Vient Feel et enfin je peux assouvir ma pulsion primaire et crier comme tout le monde la larme à l’œil.

Robbie Williams à l'AlhambraIl termine par une chanson choisie par une auditrice (le concert était retransmis sur RTL). Je vous le donne en mille : Angels. How original ! Le problème pour les pop stars c’est qu’on les réduit souvent à une seule chanson malheureusement. Enfin je ne boude pas mon plaisir, l’exercice est exécuté avec brio, comme à son habitude.

L’anglais nous salue et tire sa révérence. Et il y a bien une chose qu’il a confirmé à travers les années, et encore ce soir : He’s The One.







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