[PIAS]NITES : Woman’s Hour (Part I)

Rendez-vous incontournable des parisiens avides de découvertes musicales, la [PIAS]NITES prend ses quartiers chaque mois à la Flèche d’or et propose en exclusivité les dernières pépites du label. Mercredi soir, PIAS a offert au public de la Flèche d’or (qui a résisté à l’appel tentant des terrasses parisiennes et autres apéros) un line-up riche et terriblement éclectique, mêlant l’électro sensuelle et planante de Woman’s Hour à la folk ensorcelante de l’américaine Angel Oslen.

 

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Crédit photo : Marilyn Clark

20h50. La soirée est chaude et la température dans la salle de la Flèche d’or s’apparente à celle d’un sauna. Alors que le public fait des aller-retour incessants entre la salle et la terrasse (question de prendre l’air), c’est tout en discrétion, que le groupe Woman’s Hour, entre en scène. J’avoue que c’est surtout eux que j’étais venue voir sur scène. Depuis quelques mois, les quelques morceaux diffusés via leur soundcloud et leurs vidéos à l’esthétique très épurée ont attisé ma curiosité.

C’est donc toute de noir vêtue et la tête auréolée d’une couronne que la chanteuse et leader du groupe, Fiona Jane, s’avance sur scène tel un cygne noir. Les trois autres membres du groupe se tiennent à ses côtés : William Burgess (guitare), Nicolas Graves (basse), Josh Hunnisett (clavier).

 

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Crédit photo : Marilyn Clark

Sur scène, pas de batterie, seulement une rythmique assurée par une boîte à rythme synthétique. Dès les premières mesures, le public se trouve doucement enveloppé par une douce mélancolie. Porté par des compositions soignées et surtout la voix délicate et angélique de sa chanteuse, Woman’s Hour envoute et captive. On fermerait presque les yeux pour se laisser aller à la lévitation. A l’instar de leur morceau, Darkest Place, c’est aérien et terriblement langoureux. La gestuelle de Fiona en est la parfaite illustration car le cygne noir ondule son corps au rythme de la musique, ses bras se déploient et suivent délicatement les mouvements mélodiques. Le groupe n’a pas froid aux yeux et même une reprise comme Dancing in the Dark de Bruce Springsteen ne leur fait pas peur et se réapproprie le morceau sans aucune hésitation. C’est délicat, audacieux et le résultat est séduisant. La voix satinée et la présence de Fiona fait presque tout. Les arrangements sont minimalistes ce qui la valorise d’autant plus. On en oublierait la version originale du Boss. Quand Fiona annonce le titre Conversations qui est aussi le titre de leur premier album, la rythmique se fait plus pop et synthétique à l’instar du titre Her ghost. On se laisse aisément caresser pour la douceur de la mélodie.

Pour moi, avec ce set de 40 minutes, Woman’s Hour a réussi son opération séduction. J’attends très sérieusement la sortie de leur premier album, le 21 juillet prochain, que je pressens comme la très bonne surprise de cette année.

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Crédit photo : Marilyn Clark

 

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NB : Je tenais à remercier Marilyn pour ses superbes photos et lui souhaite la bienvenue dans la team Ziknation.

 

 

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