Il y a quelques semaines, nous avons filmé Natacha Atlas interpréter Ya Tara en version acoustique. Elle était accompagnée au violon par Samy Bishai et de Marc Antoine Perrio à la guitare.
J’avoue que quand on nous a proposés de tourner une session avec Natacha Atlas, j’ignorais tout de son actualité. J’en ai été resté à sa version orientale de « Mon Amie la Rose » et à sa Victoire de la Musique à la fin des années 90. Depuis, rien, du moins rien qui n’a eu le même écho en France, contrairement à ce qu’en témoigne sa discographie.
C’est donc avec surprise qu’on a découvert que son dernier album « Myriad Road » a été entièrement produit par Ibrahim Maalouf, qu’on a eu également l’occasion de rencontrer. Un album surprenant aux sonorités jazz, chanté en grande partie en anglais et qui fait le pont entre orient et occident. Natacha semble loin de ses habitudes électro-orientale, mais plus à l’aise et posée dans une ambiance qui lui sied parfaitement.
Loin de la diva qu’on pouvait s’imaginer, nous avons rencontré une artiste extrêmement gentille et humble, presque fragile. Sa voix par contre n’a pas pris une ride et s’impose par la force et la maîtrise. Le talent d’une grande chanteuse…
Son album Myriad Road est disponible.