Salle comble au Pan Piper (décidément, c’est comme ça à chaque fois que j’y passe, à croire que la prog est bonne) pour recevoir les Misteur Valaire qui passaient par Paris pour lancer « Bellevue » leur nouvel album !
Le KKC Orchestra sera réquisitionné pour assurer la première partie à coup d’électrorap-swing. C’est simple et efficace. La salle se chauffe. Mission accomplie !
Alors qu’une discussion intense sur les vertus de la poutine éclate derrière moi, la lumière se redescend et nos cinq Québécois débarquent sur scène tous vêtus du même survêt (qu’on découvrira lumineux plus tard).
Le set démarre sur Bellevue Avenue, le 1er morceau de l’album. Le groupe donne le ton. On découvre par la même occasion l’habillage visuel à base de vidéos projetées en arrière plan, mélangeant plans abstraits, formes géométriques et burgers géants.
Entre les chansons, Luis Clavis assure le lien avec le public avec son humour habituel et son « franglais » amusant : « Paris, faut qu’ça shake son booty là !« . Voilà comment les MV arrivent à nous « dégourdir le bas des membres » en plus de leur son électro hip-hop jazz. D’ailleurs, chaque intervention des cuivres (Roboto à la trompette et DRouin au saxo), l’ambiance semble grimper d’un niveau.
Les titres de «Bellevue» passeront au complet, ou presque. Il manquera le titre « Mountain Of Illusion » sur lequel ils ont invité le dandy funky Jamie Lidell. Les Misteur Valaire joueront bien sûr les morceaux incontournables de «Golden Bombay», qui finiront par enflammer le public du Pan Piper, rien que ça.. « Brandon Marlow« , « Gumshoe« , « Monster Donte« , … sont autant de titres mémorables !
Petit moment « WTF? » (ou pas) avec une mini reprise du titre « Le chanteur » de Daniel Balavoine. Ils veulent que les filles soient nues et qu’elles se jettent sur eux. Vu les groupies dans le public, on n’en est pas loin !
Au final, même en n’étant pas entièrement convaincu par leur dernier opus, ce live des Misteur Valaire nous a fait « bouncer », « jumper » et « shaker ». Efficaces et généreux sur scène, on n’a pas envie que ça s’arrête. Une raison supplémentaire de se replonger dedans et d’admirer cette « Bellevue ».
