« London Calling » for new bands

england

Faisons un petit tour du côté de la Mecque musicale, Londres, en trois groupes en devenir.

Life in Film

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Quatuor originaire de l’Est londonien, j’ai pu les découvrir par hasard dans un bar de Soho le mois dernier. Life In Film se présente sur scène en toute discrétion et la voix du chanteur est la première surprise. Eraillée et nasale, un mélange astucieux de Liam Gallagher et Bob Dylan. On les présente comme des fans des 60s britanniques… Une présence en live digne d’un Ray Davies sobre, et de très bons morceaux indies tels que « Sorry » ou  « get closer » que l’on peut, pour l’une, télécharger gratuitement sur leur myspace (http://www.myspace.com/alifeinfilm) et pour l’autre, acheter à partir du 12 octobre.

En passe de devenir grands puisqu’ils ont d’ors et déjà joué à Glastonbury l’été dernier sur la BBC introducing stage aux côtés des Kooks, Starsailor et Super Furry Animals.

Malheureusement, seul Londres semble voir Life in Film en concert pour l’instant.

Kill it Kid

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De la même génération, les cinq membres (quatre garçons, une fille) de Kill It Kid semblent un peu plus attendus le soir où mon chemin croise le leur.  Un côté sérieusement american country – qu’ils assument en citant Johnny Cash dans leurs références – vite rattrapé par leurs origines indies. Si « Burst it banks » a été élu single of the week par le Clash magazine, je me rappelle surtout du live de « the day before I die », puissante ballade qui mélangent les deux voies du groupe, sublimée par le violon. A écouter sur leur myspace : http://www.myspace.com/killitkid.

Pour plus d’explication, écoutez aussi leur reprise de « Hot’n’cold » de Katy Perry, à l’occasion d’un live organisé à la gare de St-Pancras :


Leur premier album éponyme est déjà disponible – en Angleterre, mais le groupe s’adonnant au mois d’octobre à une tournée anglaise, on peut espérer un petit tour par notre humble pays.

The Tearaways


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A ne pas confondre avec les Tearaways californien des années 90, ceux-là ont quelques années de moins et sont purement anglais.  N’ayant pas eu la chance de les voir jouer, je me rabats sur leur myspace (http://www.myspace.com/tearaway )et suis très satisfaite de ce que j’y trouve.  Portés par leur rock proche à la fois des Libertines et Vampire Weekend, le trio se produit le plus souvent dans les très londoniennes Juicebox night ou dans les pubs de Camden.

Coup de cœur pour « belle of the ball » et « winter blues » qui fait un peu penser au premier album des Arctic Monkeys.

Si vous vous concentrez sur le second plan, une fois fini de se rouler par terre, les Tearaways reprennent « can’t stand me now » des Libertines, avec succès ;

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