Live Report: Greenshape @ Café De La Danse

Le 20 Mars, me voilà en route pour le Café de La Danse. C’est une salle que je fréquente trop rarement, voilà pourquoi j’avais oublié à quel point la configuration était jolie à l’intérieur, entre le plafond immensément haut, le bar ouvert en mezzanine ou les pierres apparentes en fond de scène, qui rend tout cela magnifique une fois éclairé.

La très bonne idée de la soirée a été de faire gagner la première partie du concert à un jeune groupe via un concours, nous avons donc droit au duo June & December en appetizer.

Arriva après Milkymee, la « vraie » première partie, un petit bout de femme habituellement seule sur scène à la guitare mais qui se produisait pour la première fois ce soir là avec 2 autres musiciens. Sa musique un peu trip-hop, à la limite de l’expérimental, est surprenante, mais la voix est là.

Puis c’est au tour de Greenshape. L’ancien boxeur commence tout en émotion, en interprétant tout seul au clavier Hurt, chanson inédite. « J’ai commencé qu’en décembre les mecs » dit-il en parlant du piano. Ca ne se voit pas! Moi qui m’attendais à le voir seul sur scène, je me suis bien trompée: un batteur, un guitariste et un bassiste, sont là pour accompagner l’artiste et donner du relief à ses mélodies folk.

Il nous présente tout son album, de Everglades, sublime, à Storyteller (le single grâce auquel le public l’a connu) qui a beaucoup de punch en live. Il reprend aussi un tube du crooner Chris Isaak (Wicked Games) en version plus rock, et ça passe plutôt bien! Je me vois déjà sur une route sablonneuse des Etats-Unis. A côté de ça, la douceur de In Your Land ou encore de Please se font aussi apprécier. Planant. Greenshape a donc plein de cordes à son arc.

Le garçon, qui a l’air assez timide, nous parle de ses chansons, et surtout des femmes qui l’ont inspiré, de Chloé sa meilleure amie qui l’a recueilli chez elle dans les moments difficiles (in Chloe’s Room) ou encore d’une fille qu’il a aimé 15 minutes parce qu’elle « était trop chiante » (il a avoué après que c’était sans doute lui qui avait sale caractère, mais je n’en crois pas un mot).

Il termine avec Feel Better et ses rythmes un peu bossa-nova pour nous mettre de bonne humeur, juste avant d’entamer le rappel. Mr Greenshape, tu nous as ravis.

ps: Pour voir le reste des photos, c’est ici.

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