À la sortie de Electric Circus en 2002, il y avait autant de théories fumeuses sur Common que de copies de l’album en circulation. La réalité, c’est que l’expérimentation était encore à l’index hip-hop, une hérésie qu’il fallait chasser et faire brûler sur la place publique.
Common revint à un style plus conformiste, les fans revinrent à leur tour.
C’est donc deux albums, ainsi que quelques films plus tard, que Common a déposé sous le sapin ce huitième postulat, sorti à la mi-décembre. Il y reprend les expériences, avec plus de réserve cette fois, et ça lui réussit.
Avec The Neptunes à la console, on a droit à un album festif et léger, une coupe de champagne toute pétillante en comparaison à la lourdeur sirupeuse des productions actuelles. On déplore un peu Kanye West au refrain de Punch Drunk Love, mais Cee-Lo nous le fait oublier aussitôt sur la plage suivante.
Les fans de Be et de Finding Forever le trouveront plus racoleur qu’à l’habitude sur Sex 4 Suga, dancefloor oblige.
Bienvenue dans un futur rapproché.
J’ai acheté l’album une semaine après sa sortie sur un coup de tête en magasin et j’ai pas été déçu, peut-être par 2 ou 3 morceaux mais bon, moi qui suis particulièrement très friand du Common de Be et Finding Forever, j’ai bien aimé cet album 😉
Ca fait plaisir qu’on pense au moins un petit peu au Hip-Hop sur un site qui amène assez bien de monde …